Après avoir multiplié les appels de détresse auprès des bras financiers du gouvernement et des investisseurs privés, les dirigeants des Industries Aéronautiques Symphony, de Trois-Rivières, s'en remettent à la Cour supérieure, voire au destin, pour savoir aujourd'hui si l'heure est à la survie ou à la faillite officielle.

Après avoir multiplié les appels de détresse auprès des bras financiers du gouvernement et des investisseurs privés, les dirigeants des Industries Aéronautiques Symphony, de Trois-Rivières, s'en remettent à la Cour supérieure, voire au destin, pour savoir aujourd'hui si l'heure est à la survie ou à la faillite officielle.

À 24 heures de la décision des tribunaux sur un nouveau délai en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers, la vice-présidente à l'administration, Martine Filiatrault, ne cachait pas que la pression est forte dans ce dernier droit.

Est-elle confiante par rapport au dénouement de cet après-midi? "Je n'ai pas le temps d'y penser", avoue celle qui, hier encore, était en discussion avec quatre représentants d'un groupe d'investisseurs euro-américains.

Et même si des conversations téléphoniques ont eu lieu avec la Société générale de financement (SGF) depuis la rencontre du 6 octobre à Québec, rien n'a encore abouti à une lettre d'intérêt.

Pour reprendre de l'altitude, Symphony a besoin d'une somme de 10,5 millions de dollars, d'où les appels de détresse lancés tout récemment à Investissement Québec et la SGF.

marc.rochette@lenouvelliste.qc.ca

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