Les autorités fédérales ont approuvé mardi une demande présentée par TransCanada PipeLines en vue de recevoir du gaz naturel d'un terminal méthanier situé à Gros-Cacouna, dans le Bas-Saint-Laurent.
Les autorités fédérales ont approuvé mardi une demande présentée par TransCanada PipeLines en vue de recevoir du gaz naturel d'un terminal méthanier situé à Gros-Cacouna, dans le Bas-Saint-Laurent.
La demande visant la création d'un point de réception a été déposée afin de répondre à une demande de service de la part de Petro-Canada, qui prévoit transporter du gaz naturel depuis le terminal de gaz naturel liquéfié de Gros-Cacouna, dans le réseau de gazoduc de TransCanada, a indiqué l'Office national de l'énergie.
L'ONE a également déterminé la manière dont les droits exigibles pour les services rendus seraient calculés à partir du nouveau terminal.
L'agence fédérale a indiqué que «l'ajout de ce point de réception au réseau pipelinier intégré ne sera efficace que si toutes les installations requises sont approuvées et seulement lorsqu'elles seront prêtes à la mise en service». La demande visant ces installations n'a pas encore été déposée, a affirmé l'ONE.
Le mois dernier, Québec et Ottawa ont donné leur appui à ce projet de terminal évalué à 500 M$. Energie Cacouna, qui est à l'origine de ce projet, est composée de TransCanada Pipelines et de Petro-Canada.
TransCanada exploitera le port méthanier et le gazoduc connexe tandis que Petro-Canada sera responsable de l'approvisionnement en gaz et de son transport maritime.
Le terminal servira au transbordement et au stockage de GNL, importé par voie maritime, puis reconverti en gaz naturel. Il desservira le Québec, l'Ontario et le nord-est des États-Unis.
Les autorités n'ont cependant pas encore donné le feu vert à la construction du gazoduc qui doit transporter le gaz jusqu'aux réseaux existants.
Pendant les 40 ans d'exploitation du terminal, le promoteur estime que l'impact économique direct et indirect serait de 21 M$ par année au Québec. Près de 110 emplois directs et indirects seraient créés.
La mise en service est prévue pour la fin 2010.