La représentante américaine au Commerce Susan Schwab a affirmé mardi que la prise du contrôle du Congrès par les démocrates n'entamerait pas la volonté du gouvernement américain de libéraliser davantage le commerce mondial.

La représentante américaine au Commerce Susan Schwab a affirmé mardi que la prise du contrôle du Congrès par les démocrates n'entamerait pas la volonté du gouvernement américain de libéraliser davantage le commerce mondial.

Mme Schwab, qui s'exprimait pour la première fois depuis la victoire des démocrates aux élections parlementaires du 7 novembre, a cherché à apaiser les réticences des démocrates en faisant valoir les avantages apportés par des accords commerciaux réussis.

S'adressant aux membres de la Chambre de commerce américaine, elle a également rejeté "l'idée reçue" selon laquelle, puisque les démocrates contrôlent désormais les deux chambres du Congrès, les Etats-Unis vont renoncer à promouvoir la libéralisation des échanges mondiaux.

Mettant en garde contre les risques potentiels d'un retour au protectionnisme, Mme Schwab a déclaré : "la bonne nouvelle, c'est que les responsables chargés de ces questions dans les deux partis sont parfaitement au courant".

De nombreux analystes ont prévenu que le programme commercial de l'administration républicaine pourrait connaître des difficultés après la victoire des démocrates, qui ont notamment fait campagne contre les accords commerciaux "tueurs d'emploi", promus par leurs adversaires.

Peu d'experts estiment que le nouveau Congrès prolongera les pouvoirs spéciaux octroyés jusqu'à la fin du mois de juin à l'administration pour négocier des accords commerciaux.

Mais Mme Schwab a indiqué que, pendant que les démocrates s'appliqueraient à définir leurs priorités au cours des mois à venir, les responsables du parti républicains "coopéreront" pour mettre sur pied des politiques communes.

Elle a ajouté que la perspective d'un accord dans le cadre du cycle de Doha de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) allait mobiliser l'attention du Congrès.

"Les risques d'échec sont grands, et les Etats-Unis ont besoin de parler d'une seule voix au cours des prochains mois", a-t-elle déclaré.

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