Maintenant que son projet de terminal méthanier à Lévis a reçu la bénédiction du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement, Gaz Métro (T.GZM.UN) cherche désespérément un fournisseur de gaz naturel liquéfié qui permettra à son projet de se réaliser.

Maintenant que son projet de terminal méthanier à Lévis a reçu la bénédiction du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement, Gaz Métro [[|ticker sym='T.GZM.UN'|]] cherche désespérément un fournisseur de gaz naturel liquéfié qui permettra à son projet de se réaliser.

«Nous continuerons de travailler à trouver des approvisionnements aussi longtemps que nous croirons pouvoir réussir à en trouver», a affirmé mercredi la présidente de Gaz Métro, Sophie Brochu.

Rabaska, le projet de terminal méthanier de Gaz Métro, et Gros-Cacouna, le projet concurrent de Petro-Canada, sont lancés dans une course aux approvisionnements qui sera déterminante.

Le premier des deux qui pourra obtenir du gaz naturel liquéfié à long terme et à bon prix a de bonnes chances d'éliminer le concurrent. Les deux promoteurs ont déjà fait savoir qu'ils discutent avec le même fournisseur, le russe GazProm.

Lorsque les deux projets de terminaux méthaniers ont vu le jour, des surplus de gaz naturel existaient un peu partout dans le monde et l'idée de liquéfier le gaz pour pouvoir le transporter vers les marchés était évidente.

Ces surplus ont disparu et la rentabilité des terminaux méthaniers dépend du prix des approvisionnements.

Pour Gaz Métro, l'enjeu est important. L'entreprise a déjà investi 15 millions dans le projet Rabaska. Elle compte sur le terminal méthanier pour accroître sa part de marché au Québec, qui stagne.

En 2008, Gaz Métro s'attend à ce que le volume de gaz livré au Québec baisse de 1 milliard de pieds cubes.

Pour son troisième trimestre terminé le 30 juin, la société en commandite Gaz Métro affiche un bénéfice de 1,1 million (1 cent par part), comparativement à une perte de 0,1 million pour la même période l'an dernier.

La distribution de gaz et d'électricité (au Vermont) a généré une perte de 2,6 millions, comparativement à une perte de 2,9 millions un an plus tôt. Le transport a généré des profits de 2,4 millions, en hausse de 5,4%.

Le troisième trimestre n'est jamais le meilleur de Gaz Métro, puisque pendant les mois d'avril, mai et juin, les besoins de chauffage sont minimes et la climatisation n'est pas encore nécessaire.

Jusqu'à maintenant, l'exercice s'annonce légèrement meilleur que celui de l'an dernier. Les profits atteignent 177,2 millions après neuf mois (1,47$ par part) contre 173,5 millions (1,48$ par part) l'an dernier.

Gaz Métro a soumis à la Régie de l'énergie une demande d'augmentation de ses tarifs de distribution de 2,92% en moyenne, dont 3,05% pour sa clientèle résidentielle.