Le district de Kitimat, en Colombie-Britannique, a conservé ses options ouvertes, vendredi, en demandant l'autorisation de porter en appel une décision judiciaire mettant un terme à ses efforts visant à empêcher Alcan de vendre de l'électricité à B.C. Hydro.

Le district de Kitimat, en Colombie-Britannique, a conservé ses options ouvertes, vendredi, en demandant l'autorisation de porter en appel une décision judiciaire mettant un terme à ses efforts visant à empêcher Alcan de vendre de l'électricité à B.C. Hydro.

Le maire Richard Wozney a indiqué que le conseil du district et les responsables d'Alcan avaient des entretiens au sujet de la fonderie locale du géant de l'aluminium, mais que les conseillers ne disposaient pas encore des informations suffisantes pour décider de faire appel ou non.

Le district avait auparavant fait valoir en cour que l'entente de vente d'électricité passée en 1950 entre Alcan et le gouvernement de la Colombie-Britannique permettait seulement à l'entreprise d'utiliser son électricité afin d'alimenter sa fonderie ou de créer des emplois dans la région.

Alcan souhaite moderniser ses installations mais pour y parvenir, il lui faudra supprimer 500 emplois et pouvoir vendre de l'électricité à B.C. Hydro.

Le mois dernier, la Cour suprême de la Colombie-Britannique a statué que Alcan pouvait faire ce qu'elle voulait avec l'électricité qu'elle produisait.

À la Bourse de Toronto, vendredi après-midi, le cours de l'action d'Alcan était de 66,40 $, en hausse de 0,37 $ ou 0,56 % par rapport au taux de clôture de la veille.