Transcontinental (T.TCLA) voit ses profits reculer de plus du quart au premier trimestre, ce que l'imprimeur et éditeur attribue à l'effet négatif des taux de change, à la mollesse du marché publicitaire, à des investissements spéciaux dans sa division de médias et à des coûts de restructuration.

Transcontinental [[|ticker sym='T.TCLA'|]] voit ses profits reculer de plus du quart au premier trimestre, ce que l'imprimeur et éditeur attribue à l'effet négatif des taux de change, à la mollesse du marché publicitaire, à des investissements spéciaux dans sa division de médias et à des coûts de restructuration.

La compagnie montréalaise déclare un bénéfice net de 20,2 M$ ou 0,24 $ l'action, comparativement à 27,9 M$ ou 0,31 $ l'action à la même période l'an dernier, ce qui représente un recul de 28 %.

Le bénéfice ajusté, qui exclut les éléments exceptionnels, a baissé de 10% pour s'établir à 25,1M$ ou 0,29 $ l'action.

Les revenus n'ont augmenté que de 1 %, passant de 565 M$ à 568 M$.

Les investisseurs accueillaient mal ce bilan à l'heure du lunch jeudi, le titre reculant de 0,50 $ ou 2,4 % à 20,04 $.

Transcontinental précise que les variations du taux de change entre le dollar canadien et la devise américaine ont amputé les profits de 3,5 M$.

Une charge de restructuration de 6,7 M$ a aussi grugé la rentabilité. Transcontinental avait déjà annoncé un plan de restructuration d'une valeur totale de 9,2 M$ dans son secteur d'impression commerciale, et la part du lion de ce programme pèse sur le premier trimestre.

Par contre, les acquisitions de 2006 et des réductions de coûts dans toute l'entreprise ont atténué la chute des profits, ajoute la direction.

«Compte tenu de l'intensification de nos investissements spéciaux dans le secteur des médias au cours du trimestre, nous sommes très satisfaits de nos résultats», déclare le PDG Luc Desjardins.

Il se dit très confiant que la compagnie poursuivra sa croissance, notamment au moyen d'acquisitions, «à moyen et long terme».

Les profits de la deuxième moitié de l'année financière devraient par ailleurs désormais s'améliorer par rapport à la première moitié, à cause de l'achat de l'éditeur de livres éducatifs La Cheneliève et de fluctuations saisonnières plus importantes dans certains secteurs d'activité.

La compagnie se dit donc très bien positionnée pour atteindre sa cible déjà annoncée de profits annuels, qui consiste en une fourchette de 1,52 $ à 1,65 $ l'action.

Soucieuse de contenter ses actionnaires malgré le ralentissement des affaires, Transcontinental hausse son dividende de près de 8 %, le faisant passer à 0,07 $ l'action.