Pour la première fois, SNC-Lavalin tenait son assemblée d'actionnaires dans la métropole de la côte ouest canadienne.

Pour la première fois, SNC-Lavalin tenait son assemblée d'actionnaires dans la métropole de la côte ouest canadienne.

Et pour cause. La Colombie-Britannique et l'Alberta, en plein boom économique, pèsent au moins deux milliards dans le carnet de commandes de 10,4 milliards de SNC-Lavalin, a confirmé son président, Jacques Lamarre, à La Presse Affaires.

Il y a bien sûr, en Alberta, plusieurs contrats reliés aux projets pétroliers et gaziers. Mais la province voisine est aussi en plein boom d'investissement.

À preuve, les nombreux chantiers dans les environs immédiats de l'hôtel du centre-ville de Vancouver, où avait lieu l'assemblée de SNC-Lavalin.

Et la firme montréalaise dirige même le plus gros et le plus compliqué de ces chantiers vancouverois.

Il s'agit de la ligne de métro au centre-ville et de train aéroportuaire qui doit ouvrir quelques mois avant les Jeux olympiques d'hiver, en février 2010.

SNC-Lavalin est le maître d'oeuvre de ce projet de 1,9 milliard, ainsi qu'un investisseur dans la société d'exploitation de la «Canada Line», pour un mandat de 30 ans. La Caisse de dépôt et placement du Québec est aussi impliquée.

Ailleurs en Colombie-Britannique, SNC-Lavalin a un autre projet particulier d'ingénierie et de gestion. Il s'agit du remplacement du «pont autoroutier flottant» sur le lac Okanagan, à Kelowna.

Ce projet d'un peu plus de 200 millions est dans une région de villégiature et d'agriculture en forte croissance, située au milieu des chaînes montagneuses entre Vancouver et Calgary.