Les attentes des hôteliers canadiens pour le deuxième trimestre sont «bien plus élevées» que celles du premier trimestre, même si la pénurie de main-d'oeuvre les inquiète, selon Statistique Canada.

Les attentes des hôteliers canadiens pour le deuxième trimestre sont «bien plus élevées» que celles du premier trimestre, même si la pénurie de main-d'oeuvre les inquiète, selon Statistique Canada.

Une étude publiée mercredi concerne le nombre de chambres réservées par nuit, le taux d'occupation, le nombre de voyageurs d'affaires, le tarif quotidien moyen des chambres et le nombre d'heures travaillées.

Pour le deuxième trimestre de 2007, près de la moitié des répondants (49%) ont indiqué s'attendre à une hausse du tarif quotidien moyen des chambres, alors que 7% seulement s'attendaient à une baisse.

Le pourcentage des hôteliers qui ont dit s'attendre, au deuxième trimestre, à une augmentation du tarif quotidien moyen des chambres est le plus élevé des huit derniers trimestres.

Il est prévu que le nombre de chambres réservées par nuit et les taux d'occupation vont croître, selon l'étude de l'agence fédérale. Près d'un hôtelier sur trois s'attend à une hausse du nombre de chambres réservées par nuit (31%) et de leur taux d'occupation (32%).

Seulement 19% des répondants prévoient que leur nombre de chambres réservées diminue, alors que 17% s'attendent à une baisse de leur taux d'occupation.

Un plus grand nombre d'hôteliers (25%) s'attendaient, en outre, au moment où ils ont été interrogés, à une progression du nombre de voyageurs d'affaires que ceux qui s'attendaient à une diminution (18%).

De même, 26% des hôteliers s'attendent à une augmentation du nombre d'heures travaillées par leurs employés. Par contraste, 15% prévoient que leurs employés vont travailler moins d'heures.

Par ailleurs, le sondage réalisé auprès des hôteliers a permis d'apprendre que la pénurie de main-d'oeuvre dans le secteur de l'hospitalité est une entrave majeure. Une pénurie de main-d'oeuvre non spécialisée a été indiquée par 36% des hôteliers, et 33% ont noté une pénurie de main-d'oeuvre spécialisée.

De plus, pour la première fois dans le cadre de cette étude, il a été demandé aux hôteliers si les fluctuations du taux de change avaient un effet sur la bonne marche de leurs affaires. Un peu plus d'un hôtelier sur cinq (22%) ont déclaré que les fluctuations du taux de change avaient un impact négatif sur leurs affaires.

L'enquête de Statistique Canada a été menée auprès d'environ 1500 entreprises, surtout des hôtels, au mois d'avril.