Des responsables syndicaux affirment que General Motors du Canada va remettre des avis de mise à pied pour une durée indéterminée à 375 travailleurs de son usine de boîtes de vitesses dans le sud-ouest de l'Ontario, la semaine prochaine.

Des responsables syndicaux affirment que General Motors du Canada va remettre des avis de mise à pied pour une durée indéterminée à 375 travailleurs de son usine de boîtes de vitesses dans le sud-ouest de l'Ontario, la semaine prochaine.

Les mises à pied, qui affecteront 288 employés de la production et 87 travailleurs spécialisés à Windsor, doivent entrer en vigueur le 2 juillet.

Bill Reeves, président de la section 1973 du syndicat des Travailleurs canadiens de l'automobile (TCA), a indiqué vendredi que les avis de mise à pied étaient très troublants, mais il n'a pas exclu la possibilité qu'ils soient annulés si jamais les ventes augmentaient ou si de nouveaux contrats étaient accordés à l'usine, qui emploie 1300 personnes.

Lors d'un entretien accordé à une station de radio locale, M. Reeves a rappelé qu'une telle situation était survenue l'an dernier. Il a ajouté espérer que ce soit de nouveau le cas cette année.

L'usine de Windsor produit quelque 4000 boîtes de vitesses par jour pour les voitures Cobalt et Malibu de Chevrolet, Pursuit de Pontiac, Vu et Aura de Saturn, entre autres, à des fins d'exportation vers la Chine.

General Motors, maison mère américaine de General Motors du Canada, a entrepris un vaste programme de restructuration.