Après un an à la présidence de la Chambre de commerce de Sherbrooke (CCS)

Après un an à la présidence de la Chambre de commerce de Sherbrooke (CCS)

et quelque 500 heures consacrées à cette tâche, Éric Grondin a jugé qu'il était temps de passer le flambeau.

Lundi, lors de son assemblée générale annuelle (a.g.a.), la CCS a eu pour mission d'élire son nouveau conseil d'administration. Celui-ci devra à son tour élire un conseil exécutif et un nouveau président d'ici 30 jours.

Hier, les membres de la CCS devaient d'abord choisir les neuf membres du c.a. qui les représenteront pour la prochaine année. Ceux-ci sont Michel Beaudry, du Cégep de Sherbrooke, Éric Bergeron, de la Banque Royale, Louis Bourque, du Magasin CPC, Frédéric Côté, du Groupe Comu, Jean-Guy Fortier, de Devallin, Pierre Jones, de Raymond Chabot Grant Thorton, Gilles Marcoux, de la Corporation du Centre-ville, Sébastien Richer, de Gestion ressources Richer et Jean-Pierre Simard, de la Commission scolaire de Sherbrooke.

"Les autres années, on élisait notre président et notre conseil exécutif le même soir que notre a.g.a. Ça se faisait vite, on sentait un peu de malaise parce qu'on n'avait pas assez de temps pour connaître les candidats, alors on a décidé de faire ça autrement, cette année. Nous nous sommes donnés 30 jours pour nommer l'exécutif et le président", a soutenu Éric Grondin.

Le président sortant, qui est directeur principal des services financiers de Samson Bélair Deloitte & Touche, a beaucoup apprécié son année à la tête de la CCS. Il s'est passé beaucoup de choses, les dossiers ont été nombreux et l'effort investi, énorme.

"Je pars avec l'impression du devoir accompli. C'était une année très chargée et j'ai besoin de temps pour mon travail, pour ma famille, je ne peux pas continuer d'en investir autant à la CCS", a-t-il expliqué.

Et l'implication sociale, qu'en fera-t-il? Elle est toujours aussi importante pour lui et il serait fort peu probable que celui que plusieurs qualifient "d'étoile montante" disparaisse subitement du paysage des affaires sherbrookoises. Toutefois, Éric Grondin s'accorde au moins un bon été pour y penser, pour faire le point sur les prochaines causes qu'il défendra.