"Nous avons un défi à relever. Mais en travaillant fort nous allons sortir plus fort de cette crise".

"Nous avons un défi à relever. Mais en travaillant fort nous allons sortir plus fort de cette crise".

Le président-directeur général de Transport Doucet et Fils, Ghislain Doucet refuse de baisser les bras face à la crise qui frappe l'industrie du bois d'oeuvre. Son flair et son sens des affaires lui permettent de bien assumer les contrecoups des fermetures de scieries.

"Il y a cinq ans, nous avons anticipé les problèmes de l'industrie. C'est alors que nous avons diversifié nos services afin de dénicher de nouveaux clients. De plus, avec la participation des employés, nous avons développé une stratégie qui a permis d'améliorer la productivité", souligne celui qui est à la tête d'une entreprise de transport comptant plus de 100 employés.

Transport Doucet et Fils compte sur une clientèle diversifiée comme Abitibi-Consolidated, Domtar, Bowater, Boralex, Smurfit Stones et Cascades, c'est ce qui lui permet de ne pas être dépendante d'une seule usine.

"Comme nous faisons du transport de copeaux, d'écorces et de bois en longueur et que nous avons différents clients au Saguenay-Lac-Saint-Jean, sur la Côte-Nord, en Abitibi et en Mauricie, nous pouvons mieux réagir face à ces fermetures d'usines", ajoute Ghislain Doucet.

Cette diversification est passée par l'acquisition stratégique d'autres entreprises.

Vision lucide

Ghislain Doucet a une vision lucide de la crise actuelle. "Oui les fermetures font mal. C'est la troisième crise que je vois passer depuis que je suis en affaires en 1979. C'est la plus grave. Elle ne se traversera pas en quelques mois. Par la suite, l'industrie va s'équilibrer, seuls les plus performants vont rester debout", prévient-il.

Ghislain Doucet mentionne que la chance lui sourit également, car aucune des fermetures des scieries survenues en Abitibi n'a touché son entreprise.

Le propriétaire de l'entreprise de camionnage souligne que la notoriété joue un rôle important dans le climat de confiance établi avec les multinationales. "Ils ont tendance à être fidèles, car ils ont constaté la qualité de notre service", conclut-il.

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