L'année 2006 a été éprouvante pour l'industrie canadienne du bois, du papier et de l'emballage, en raison de la force du huard et de la faiblesse du marché nord-américain du logement, indique le rapport annuel de la firme PricewaterhouseCoopers publié mercredi.

L'année 2006 a été éprouvante pour l'industrie canadienne du bois, du papier et de l'emballage, en raison de la force du huard et de la faiblesse du marché nord-américain du logement, indique le rapport annuel de la firme PricewaterhouseCoopers publié mercredi.

Ce contexte difficile est en train de refaçonner l'industrie tout en poussant les marges de profits vers le bas, suggère l'étude.

En 2006, avec en toile de fond plusieurs fermetures d'usines, la production de bois d'oeuvre a globalement diminué de 2,5 % par rapport à 2005, celle du papier de huit % et celle des contenants de carton de quatre %.

Les producteurs de pâte à papier NBSK (pâte kraft blanchie de résineux du nord, en anglais Northern Bleached Softwood Kraft Pulp) ont échappé à cette baisse généralisée en réalisant de bons profits grâce à un resserrement de l'offre (dû aux fermetures d'usines) et à la demande asiatique.

Les 12 plus importantes compagnies forestières (bois, papier et emballage) canadiennes ont rapporté des ventes de 25,9 G$ en 2006, en hausse par rapport au montant de 25,6 G$ l'année précédente. Leur bénéfice net global s'est élevé à 890 M$ en 2006, contre une perte nette de 528 M$ en 2005.

Toutefois, fait remarquer PricewaterhouseCoopers dans son rapport, en 2006, dans la foulée du règlement du litige sur le bois d'oeuvre entre le Canada et les Etats-Unis, 4 G$ US ont été remboursés aux compagnies canadiennes pénalisées pendant quatre années.

En excluant l'impact positif de ces remboursements, les compagnies canadiennes, dans l'ensemble, auraient essuyé une perte nette de 615 M$ en 2006.