Le contrôleur de la ville de New York a demandé à la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis et au département de la Justice de faire enquête pour déterminer si Wal-Mart (WMT) a illégalement espionné certains de ses actionnaires.

Le contrôleur de la ville de New York a demandé à la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis et au département de la Justice de faire enquête pour déterminer si Wal-Mart [[|ticker sym='WMT'|]] a illégalement espionné certains de ses actionnaires.

La requête survient après la publication d'un article dans le Wall Street Journal, qui révèle que le géant du commerce au détail s'était muni d'une équipe de sécurité pour surveiller secrètement ses employés et ses détracteurs, notamment des actionnaires que l'on soupçonnait de vouloir contester les décisions de l'entreprise lors d'une assemblée annuelle.

Wal-Mart n'a pas été en mesure de commenter l'affaire, mercredi.

Lle contrôleur de New York, William C. Thompson, affirme que son organisme, qui détient quelque 400 M$ US en actions de Wal-Mart par le biais de fonds de retraite gouvernementaux, était ciblé par cet espionnage.

Dans une lettre transmise le 9 avril au président de la SEC, Christopher Cox. et à l'adjoint au secrétaire de la Justice, Paul McNulty, M. Thompson écrit que les gestes de Wal-Mart étaient «irréfléchis et possiblement illégaux».

Le bureau du contrôleur aurait été ciblé par Wal-Mart après avoir déposé une proposition demandant à l'entreprise de se plier à un code de conduite relativement à ses activités en Irlande du Nord.

Wal-Mart a confirmé avoir enquêté sur certains actionnaires avant l'assemblée annuelle du 1er juin, mais uniquement à l'aide de sources publiques comme Internet.