Les aînés québécois travaillent ou désirent continuer à travailler à l'approche de leurs vieux jours.

Les aînés québécois travaillent ou désirent continuer à travailler à l'approche de leurs vieux jours.

C'est une des conclusions tirées d'un sondage mené par la firme Ipsos Décarie pour la Chambre des notaires du Québec en collaboration avec le Conseil des aînés.

L'enquête a été faite auprès de 1010 personnes de 55 ans et plus au Québec du 3 au 23 octobre 2006.

Dans le cadre du sondage, 23% des répondants affirment ne pas être à la retraite et occuper un emploi, soit à temps plein ou à temps partiel. Aussi, 9% des aînés de 65 ans et plus travaillent, souvent à temps partiel. C'est environ 100 000 personnes.

Parmi les personnes interrogées qui sont à la retraite, le quart souhaiterait travailler. Cela représente un bassin de 240 000 travailleurs potentiels dans la province.

Les raisons principales évoquées pour revenir au boulot sont faciles à deviner: occuper du temps libre (29%), aimer le travail (22%) et faire monter ses revenus (17%).

En général, les aînés sentent que l'avenir est suffisamment planifié. 87% d'entre eux estiment que leur succession est bien préparée. Environ 83% ont un testament, et 91% d'entre eux l'ont fait notarier.

Pour la Chambre des notaires et le Conseil des aînés, le sondage confirme beaucoup de faits.

«En revanche, le désir de continuer à travailler pour un retraité sur cinq et la contribution socioéconomique marquée des aînés à titre d'aidants naturels surprennent par l'ampleur du phénomène», dit Georges Lalande, président du Conseil des aînés.

Par ailleurs, 80% des Québécois de 55 ans et plus se disent heureux, ce qui peut contredire l'affirmation selon laquelle la fin de carrière et l'approche de la retraite peuvent rendre malheureux.

La marge d'erreur du sondage est de 3,1%, 19 fois sur 20.