La Banque Scotia s'attend à ce que la demande liée aux immeubles à bureaux et aux infrastructures appuie la croissance de la construction au Canada l'an prochain.

La Banque Scotia s'attend à ce que la demande liée aux immeubles à bureaux et aux infrastructures appuie la croissance de la construction au Canada l'an prochain.

Un rapport publié mercredi par Études économiques Scotia fait état d'une perspective favorable pour la construction non résidentielle. La croissance dans ce secteur devrait contribuer fortement à contrer tout éventuel ralentissement dans le secteur de la construction résidentielle au pays.

Le document souligne que l'économie canadienne n'a jamais connu un boom de la construction aussi marqué depuis l'après-guerre. En 2007, la valeur totale des investissements dans la construction franchira, pour la toute première fois, le cap des 200 G$.

Selon le rapport, la construction résidentielle commence à se stabiliser au Canada. Les dépenses dans ce secteur ont cessé leur progression au premier semestre de 2007, ce qui marque la première fois en près de dix ans où le secteur ne contribue pas à la croissance du PIB. Les mises en chantier devraient ainsi ralentir l'an prochain.

Toutefois, on assiste à un retour en force, à l'échelle nationale, d'investissements dans les immeubles commerciaux, les ressources et les infrastructures. Les investissements dans les structures et les bâtiments non résidentiels, lesquels s'élevaient à 114 G$ en 2006, sont d'environ 40% supérieurs aux dépenses liées à la construction résidentielle et à la rénovation.

Ces dernières années, les emplois de bureau, notamment liés aux finances et aux assurances, aux technologies de l'information et aux services professionnels, se sont rapidement multipliés. La demande comprimée est forte après plus d'une décennie de modestes hausses du côté des nouvelles offres, et les taux d'inoccupation demeurent faibles.

Les travaux de génie devraient également se maintenir à un niveau élevé. Les gouvernements cherchent à consolider leurs infrastructures publiques vieillissantes, dont des routes, des ponts, des voies de transport en commun et des services d'électricité.

Les investissements dans le secteur de l'énergie et des mines continueront pour leur part à dynamiser le secteur privé soutenu par les cours élevés des produits de base et la forte demande mondiale.