L'industrie forestière canadienne se défend bien de vouloir dévaluer le dollar canadien.

L'industrie forestière canadienne se défend bien de vouloir dévaluer le dollar canadien.

Elle souhaite tout de même... un huard plus faible! «Nous ne favorisons pas un dollar canadien faible, mais même le gouverneur de la Banque du Canada, David Dodge, a admis que la différence avec le dollar américain ne reflétait pas la différence entre les économies des deux pays. La différence reflète plutôt les ambitions de spéculateurs», dit Avrim Lazar, président et chef de la direction de l'Association des produits forestiers du Canada.

L'organisme suggère à la Banque du Canada de maintenir le dollar à sa valeur la

moins élevée possible tout en restant raisonnable. «Nous devons gérer le dollar afin qu'il soit au point le plus faible d'un cours raisonnable», dit M. Lazar.

«Le dollar canadien n'est pas une action minière, c'est la devise d'une économie qui dépend des exportations. Les Canadiens ne doivent pas dépendre des spéculateurs. M. Dodge doit donner un signal clair aux marchés au fait que la spéculation sur le dollar canadien doit cesser.»