Le président du géant canadien de l'aluminium Alcan (T.AL), Dick Evans, a estimé jeudi «très peu probable» une contre-offre d'un autre groupe.

Le président du géant canadien de l'aluminium Alcan [[|ticker sym='T.AL'|]], Dick Evans, a estimé jeudi «très peu probable» une contre-offre d'un autre groupe.

«Il est toujours possible qu'un intrus se présente avec une autre offre. À notre avis, après une analyse en profondeur, nous croyons que Rio Tinto présente la meilleure combinaison possible et la meilleure offre. En ce sens, nous doutons qu'il y ait une contre-offre», a-t-il déclaré à l'Agence France-Presse.

Jeudi matin, lors d'une entrevue accordée à La Presse Canadienne, le PDG a affirmé qu'en bout de ligne, la décision d'être acheté par Rio Tinto dans le cadre d'une offre amicale a été facile et claire, ajoutant qu'une transaction avec Rio Tinto comporte beaucoup moins de risques en termes de complémentarité et de respect des différentes réglementations.

Rio Tinto a annoncé jeudi s'être entendue avec la direction d'Alcan sur une offre d'achat de 38,1 G$ US. Le conseil d'administration d'Alcan recommendera aux actionnaires d'appuyer la transaction.

Cette offre, représentant 101 $ US par action, est de 32 % supérieure à l'offre d'achat hostile déposée par l'Américaine Alcoa [[|ticker sym='AA'|]], dans laquelle l'action d'Alcan était chiffrée à 76,03 $ US.

Rio Tinto est présente au Québec, par le biais notamment de QIT-Fer et Titane et de Compagnie minière IOC, et ailleurs au Canada, avec ses investissements dans Diavik Diamond Mines, dans les Territoires du Nord-Ouest. En 2006, Rio Tinto comptait 4300 employés au Canada.