Le milieu communautaire appuie publiquement la Ville de Granby dans son projet d'achat des terres Miner. Les responsables de la Corporation de développement communautaire (CDC) de la Haute-Yamaska et le Groupe d'actions solutions pauvreté (GASP) en ont fait l'annonce, hier matin, en fondant leur prise de position sur l'importance de la qualité de vie des citoyens.

Le milieu communautaire appuie publiquement la Ville de Granby dans son projet d'achat des terres Miner. Les responsables de la Corporation de développement communautaire (CDC) de la Haute-Yamaska et le Groupe d'actions solutions pauvreté (GASP) en ont fait l'annonce, hier matin, en fondant leur prise de position sur l'importance de la qualité de vie des citoyens.

«Ce qu'on apporte de nouveau, c'est de dire qu'il faut arrêter de parler uniquement du portefeuille pour penser aussi aux valeurs. Une ville, ce n'est pas juste des taxes, c'est aussi des gens», laisse entendre le milieu.

Pour en venir à cette conclusion, la CDC et le GASP disent avoir consulté tous leurs membres, ce qui représente quelques dizaines d'organismes communautaires, des centaines d'employés et, par ricochet, des milliers de personnes qui profitent de leurs services. «Nous avons un impact social et économique important», affirme le directeur de la CDC, Sylvain Dupont.

Dans le dossier des terres Miner, le développement durable demeure la principale motivation du regroupement. «La plantation d'arbres ainsi que la protection des bois sont des mesures efficaces pour atténuer la pollution atmosphérique. On sait que les espaces boisés remplissent plusieurs fonctions importantes, soutient Catherine Lusson du GASP. À Granby, on n'a pas besoin de faire de reboisement. On a déjà cet espace de plus de 200 acres.»

«Avoir un tel bois en ville a un impact sur le tissu social», ajoute M. Dupont.

Bien que le regroupement déclare être complètement indépendant d'opinion, il s'est engagé auprès de la Ville à informer ses membres et à encourager les gens à se prononcer lors du référendum du 1er avril, surtout les locataires, souvent moins enclins à voter.

«Nous ne sommes ni pour le oui, ni pour le non. Nous sommes pour les valeurs. Et ce projet rejoint nos valeurs. On invite d'ailleurs les opposants, ceux qui se disent pour une «gestion citoyenne», à venir nous rencontrer pour jaser de développement durable», termine le directeur.