Méconnu au Québec, l'Office d'investissement du Régime de pensions du Canada (RPC) est un peu l'équivalent fédéral de la Caisse de dépôt et placement, qu'il dépassera bientôt en taille, d'ailleurs, en tête de liste des principaux investisseurs établis au pays.

Méconnu au Québec, l'Office d'investissement du Régime de pensions du Canada (RPC) est un peu l'équivalent fédéral de la Caisse de dépôt et placement, qu'il dépassera bientôt en taille, d'ailleurs, en tête de liste des principaux investisseurs établis au pays.

L'Office est une société publique autonome qui relève du ministre fédéral des Finances et dont le mandat est de faire fructifier les fonds excédentaires du régime de pensions du Canada. Le régime regroupe neuf provinces sauf le Québec, qui a son propre régime de retraite public, la Régie des rentes (RRQ).

À son dixième anniversaire, l'Office d'investissement du RPC a un actif net qui frôle les 100 milliards $, ou plus exactement 98,6 milliards au 30 juin dernier.

Cet actif était alors composé à 58,5 % d'actions négociées en Bourse, 25,7 % d'obligations gouvernementales, 9,6 % d'actifs directs et 5 % de placements privés. Enfin, seulement 1,2 % de l'actif était constitué de liquidités.

D'ici 10 ans, on prévoit que l'actif géré par l'Office doublera au moins, autour de 250 milliards, selon les projections financières du RPC qui compte 16 millions de participants au Canada anglais.

Face à une telle croissance, l'Office prévoit investir de plus en plus hors du Canada pour mieux diversifier son vaste portefeuille.

C'est aussi un des objectifs de la Caisse de dépôt et placement du Québec, déjà énorme par rapport à l'offre de bonnes occasions d'investissement au Canada.

Au dernier compte publié, la Caisse de dépôt et placement déclarait 122 milliards $ en actif net au 31 décembre 2005.

Outre les fonds de la Régie des rentes du Québec, cette cagnotte comprend des fonds de retraite de divers groupes d'employés, surtout du secteur public.

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