La télévision privée conventionnelle a enregistré des baisses de bénéfices de 2002 à 2006 au Canada.

La télévision privée conventionnelle a enregistré des baisses de bénéfices de 2002 à 2006 au Canada.

Des relevés du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) indiquent que les revenus des stations de télévision se sont maintenus pendant cette période, tandis que les dépenses ont augmenté de 7,8%.

Cela a occasionné une baisse des bénéfices avant intérêts et impôts (BAII), qui se sont chiffrés à 91 M$ en 2006, comparativement à 242,2 M$ en 2005.

De 2005 à 2006, on note toutefois une croissance de 3,4% des revenus provenant de la vente de publicité locale, qui ont atteint 375,4 M$, tandis que les ventes nationales se sont maintenues à 1,5 G$.

En 2006, les revenus des stations de télévision conventionnelle ont atteint 2,2 G$. Les dépenses, pour leur part, ont atteint 2 G$ en 2006, comparativement à 1,9 G$ en 2005.

Cette hausse repose principalement sur la croissance de 10% des dépenses totales d'émissions canadiennes et étrangères. Plus particulièrement, les dépenses allouées aux émissions étrangères ont augmenté de 12,2% en un an, passant de 613,2 M$ en 2005 à 688,3 M$ en 2006.

Quant aux dépenses allouées aux émissions canadiennes, elles ont connu une hausse plus modeste de 6,3%, soit de 587 M$ en 2005 à 623,7 M$ en 2006. De ce total, 144,7 M$ ont été versés aux producteurs indépendants pour l'acquisition d'émissions canadiennes comparativement aux 138,5 M$ qui leur avaient été versés en 2005.

En 2006, les télédiffuseurs ont dépensé 73,9 M$ pour les dramatiques et 101,6 M$ pour les émissions d'intérêt général. En ce qui a trait aux autres catégories d'émissions canadiennes, les dépenses pour les émissions de nouvelles ont atteint 328,1 M$, les autres émissions d'information, 66,3 M$, les émissions de musique et variétés, 35 M$, les émissions de sports, 9,3 M$, et enfin, les jeux télévisés, 5,7 M$.

En 2006, l'industrie de la télévision conventionnelle privée employait 8197 personnes, à qui elle versait 593,6 M$ en salaires.