Nestlé (NSRGY) a enregistré de nouveaux résultats records l'an dernier, avec un bénéfice dépassant les 9 milliards de francs suisses (8,4 G$; +13,8%) et un chiffre d'affaires frisant les 100 milliards (93,5 G$; +12%)). Pour 2007, le giant mondial de l'industrie alimentaire table sur une croissance organique située de 5% à 6%, malgré la hausse des coûts de matières premières.

Nestlé [[|ticker sym='NSRGY'|]] a enregistré de nouveaux résultats records l'an dernier, avec un bénéfice dépassant les 9 milliards de francs suisses (8,4 G$; +13,8%) et un chiffre d'affaires frisant les 100 milliards (93,5 G$; +12%)). Pour 2007, le giant mondial de l'industrie alimentaire table sur une croissance organique située de 5% à 6%, malgré la hausse des coûts de matières premières.

«Nestlé a tiré parti de la transformation du groupe en une société de nutrition, de santé et de bien-être», a expliqué jeudi le patron du groupe, Peter Brabeck. Les actionnaires toucheront un dividende en hausse de 15,6%, à 10,40 francs par action.

La croissance a dépassé les prévisions pour atteindre 6,2%, un résultat trois fois supérieur au marché. Avec des ventes de 26,7 milliards de francs, la zone Europe a enregistré une croissance de 2,3%, contre 6,1% pour les Amériques, et 7,9% dans la zone Asie-Océanie-Afrique.

L'alimentation et les boissons restent les moteurs principaux de la croissance, a précisé Peter Brabeck, qui quittera le groupe au printemps 2008. Ce secteur a progressé de 7,8% en 2006.

Les ventes de Nestlé Waters ont atteint 9,6 milliards de francs (+8,2%). Nestlé Nutrition a pour sa part progressé de 6,1% à 6 milliards de francs, et les activités pharmaceutiques de 11,6%, à 6,7 milliards.

Le groupe veut également marquer des points dans les pays en développement, avec des «produits à prix populaires» destinés aux petits commerces et marchands ambulants. Lorsque le revenu augmente, il peut alors les remplacer par ses produits classiques.

En ce qui concerne 2007, Nestlé escompte une croissance de 5% à 6%, malgré une forte pression des coûts, particulièrement des matières premières agricoles, comme le café, les produits laitiers et les céréales.