Maintenant que son procès criminel s'est terminé sur un verdict de culpabilité, l'ex-magnat de la presse Conrad Black devra affronter une avalanche de poursuites et répondre aux exigences des autorités des valeurs mobilières.

Maintenant que son procès criminel s'est terminé sur un verdict de culpabilité, l'ex-magnat de la presse Conrad Black devra affronter une avalanche de poursuites et répondre aux exigences des autorités des valeurs mobilières.

La Commission des valeurs mobilières de l'Ontario et son équivalent américain, la Securities and Exchange Commission, se préparent toutes deux à entamer des procédures contre Black, reconnu coupable de quatre chefs d'accusation criminels vendredi par un jury de Chicago.

L'homme de 62 ans devra se défendre en cour d'accusations émanant des compagnies qu'il dirigeait autrefois, dont Hollinger Inc. et Hollinger International, la deuxième ayant été par la suite renommée Sun-Times Media Group. Expulsé de Hollinger International au terme d'une révolte des actionnaires à la fin 2003, Black a démissionné de son poste chez Hollinger Inc. en novembre 2004.

Des recours collectifs attendent aussi Black. Déposés par des investisseurs particuliers et institutionnels frustrés par leurs pertes sur les marchés d'actions à la suite de plaintes pour irrégularités comptables, ceux-ci réclament des centaines de millions de dollars en dommages.

Black lui-même a aussi lancé des poursuites contre son ancienne compagnie.