Les travailleurs de l'usine de fabrication de meubles Shermag de Disraeli ne pourront finalement pas se porter acquéreurs des actifs de l'entreprise. Seul l'édifice pourrait être disponible puisqu'il sera offert en vente par Shermag.

Les travailleurs de l'usine de fabrication de meubles Shermag de Disraeli ne pourront finalement pas se porter acquéreurs des actifs de l'entreprise. Seul l'édifice pourrait être disponible puisqu'il sera offert en vente par Shermag.

Dans une lettre adressée à Laval Chartré, président du comité de relance, le président et chef de la direction de Shermag, Jeff Casselman, souligne que l'édifice qui abrite actuellement l'usine pourrait être disponible puisqu'il sera mis en vente.

Par ailleurs, M. Casselman précise que la machinerie et les équipements seront récupérés pour être répartis dans d'autres usines de Shermag.

M. Casselman ajoute également qu'il ne peut pas s'engager à fournir des contrats ou des contrats de sous-traitance aux travailleurs mis à pied de Disraeli dans le cadre du plan de relance qu'il avait mis sur pied.

Lors de la dernière réunion du comité de relance de l'usine Shermag de Disraeli, les membres avaient confié le mandat à Laval Chartré de proposer à Shermag de se porter acquéreurs de l'édifice, des terrains et des équipements dans leur état actuel.

Les travailleurs montraient aussi le la volonté de voir cette transaction assortie d'un contrat de sous-traitance de plusieurs années dans la fabrication de meubles Shermag.

À la suite de ce refus de la direction de Shermag, les travailleurs et le comité de relance devront chercher d'autres solutions.

«Faudra-t-il envisager le plan B qui veut que la Ville se porte acquéreur de la bâtisse? C'est une belle usine. Il y a un cour à bois, des séchoirs. Alors, ce serait bien pour une entreprise oeuvrant dans le domaine du bois ou de la mélamine qui voudrait s'y installer», dit Gaston Pouliot, président du syndicat.

Déçu du refus? «Une certaine déception, oui. Mais on a tellement donné, on a tout donné. Ce serait peut-être bien qu'un nouvel employeur s'y installe», d'ajouter le chef syndical, laissant entrevoir que certaines avenues ne sont pas impossibles.

Enfin, le comité de reclassement est à pied d'oeuvre. Une rencontre des travailleurs est prévue pour la semaine prochaine. Il reste 34 travailleurs à l'usine de Shermag de Disraeli, dont la fermeture définitive est prévue pour le 2 mai.