Lancée il y a deux ans, l'Érablo, ce breuvage à la saveur de l'érable, entend se refaire une beauté afin de partir à la conquête de nouveaux marchés.

Lancée il y a deux ans, l'Érablo, ce breuvage à la saveur de l'érable, entend se refaire une beauté afin de partir à la conquête de nouveaux marchés.

Le créateur de cette boisson énergétique s'est d'ailleurs associé avec l'homme d'affaires montréalais, M. Paul Dumas, président de l'entreprise Peterborough PEC.V, inscrite à la Bourse de Vancouver.

Le porte-parole d'Érablo, Yvan Guyon, de Deschambault, s'est entouré d'un groupe d'hommes d'affaires de la région de Québec qui voudraient bien voir ce breuvage original s'inscrire éventuellement dans les premières places du palmarès des boissons énergétiques actuellement sur le marché.

Sans pour autant provoquer la frénésie, les 24 premiers mois d'existence d'Érablo ont été des années de reconnaissance du marché. Aujourd'hui, on veut s'attaquer pour de bon à la consolidation des acquis et à l'ouverture de nouveaux marchés.

M. Guyon parle d'abondance des projets que l'entreprise caresse pour l'Érablo. La Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ) a été mise dans le coup. Son président, M. Pierre Lemieux, confie au Soleil que son organisme entend s'atteler à la tâche de la promotion du produit.

Présent au Japon où se tenait tout récemment la Semaine des produits de l'érable organisée par le Canada, le représentant de la Fédération, M. Charles-Félix Ross, avait dans ses bagages une provision de ce breuvage typiquement québécois.

Mais, les dirigeants de l'entreprise voudraient bien mettre toutes les chances de leur côté en donnant un look plus moderne à la bouteille d'Érablo. La Fédération, par l'entremise de la Financière agricole, a octroyé un montant de 41 000 $ destiné à rafraîchir la bouteille.

M. Guyon explique que la demande pour ce produit original progresse continuellement. «La Chine, le Mexique et la Corée du Sud, dit-il, sont grandement intéressés à l'Érablo.»

Il met d'ailleurs beaucoup d'espoir dans cette nouvelle alliance avec l'entreprise de M. Dumas qui, croit-il, favorisera l'atteinte des objectifs. Le Soleil a tenté, en vain, de discuter avec M. Dumas afin de connaître ses intentions concernant l'avenir de l'Érablo. Il serait en ce moment en mission en Asie.

Le président de la Fédération des producteurs acéricoles pour la grande région de Québec, Gérald Morin, de Sainte-Agathe de Lotbinière, avoue d'entrée de jeu qu'il ne connaît pas le produit. Mais, ce qu'il en sait l'amène à croire que l'initiative est prometteuse. «On est ouvert, explique-t-il, aux initiatives qui impliquent les produits de l'érable.»

Mais, mercredi comme aujourd'hui, le créateur de l'Érablo, M. Guyon, n'en démord pas. Il caresse toujours son projet d'embouteiller de l'eau d'érable. «Je ne lâcherai pas le morceau», martèle-t-il.

Un des partenaires de l'entreprise, M. Serge Bolduc, lui-même acériculteur, propriétaire de deux érablières, avoue sans crainte qu'il croit à ce projet et que l'Érablo continuera de faire son chemin comme boisson énergisante.