Le Canadien national et le syndicat des Travailleurs unis des transports (TUT) en sont venus à une entente concernant le conflit qui touche ses 2800 chefs de train et agents de manoeuvre, a fait savoir la direction samedi.

Le Canadien national et le syndicat des Travailleurs unis des transports (TUT) en sont venus à une entente concernant le conflit qui touche ses 2800 chefs de train et agents de manoeuvre, a fait savoir la direction samedi.

De son côté, le syndicat a mentionné que le mandat de grève se poursuivait tout en encourageant les grévistes à retourner au travail en attendant les résultats du vote qui ne devraient pas être connus avant le 26 mars.

Dans une entrevue accordée à la Presse Canadienne samedi soir, le porte-parole du CN, Mark Hallman, a fait savoir que les chefs de train et agents de manoeuvre demeuraient en grève en attendant la ratification du vote. «Nous continuons à assurer le service avec nos cadres, mais nous avons su que le syndicat encourageait ses membres à retourner au travail pendant le processus de ratification du vote et cela nous encourage» a déclaré M. Hallman.

Vendredi, le gouvernement fédéral avait présenté une législation destinée à forcer le retour au travail des 2800 grévistes du Canadien National. Le gouvernement tentait de suspendre les règles de procédure pour accélérer l'adoption du projet de loi. Le débat devait reprendre mardi matin sur la motion visant à accélérer le projet de loi.

Dans un communiqué diffusé samedi soir, les négociateurs pour le TUT, Robert Sharpe et John Armstrong, ont dit espérer que le fait que les employés retournent à leur poste de leur plein gré empêchera l'adoption du projet de loi les forçant à retourner au travail avant la fin du processus de ratification du vote.

La grève qui dure depuis 16 jours affecte l'ensemble de l'économie canadienne.

La convention collective des employés est échue depuis le 31 décembre 2006.

Au Canada et aux États-Unis, les autres employés syndiqués du CN demeurent au travail.