Les affaires de Porter Airlines progressent plus vite que prévu, selon son PDG Robert Deluce, et elle augmentera probablement son offre de destinations au cours de l'année.

Les affaires de Porter Airlines progressent plus vite que prévu, selon son PDG Robert Deluce, et elle augmentera probablement son offre de destinations au cours de l'année.

«Ça va très bien, on est nettement en avance sur nos attentes», indique M. Deluce, qui refuse toutefois de quantifier le trafic et le taux d'occupation du nouveau rival d'Air Canada et de WestJet.

La fréquentation du trajet Toronto-Ottawa, lancé à la fin octobre, a pris quelques semaines à démarrer, mais le corridor Toronto-Montréal a été populaire dès ses débuts en décembre, rapporte le dirigeant.

«D'habitude, ça prend six mois pour atteindre des taux d'occupation acceptables, mais il semble qu'on va y arriver plus tôt.»

Plusieurs des plus récents modèles d'avions régionaux, moins énergivores, n'ont besoin d'être remplis qu'à 30 % pour couvrir les frais d'un vol, signale M. Deluce.

Les chances seraient donc bonnes pour que Porter ajoute cette année à son offre «une ville ou plus, probablement aux États-Unis» .

La compagnie mise gros sur l'aéroport de l'île de Toronto, pivot de ses vols, qui donne un accès rapide au quartier des affaires de la Ville Reine, desservi par une navette gratuite.

Selon son PDG, cet atout la distingue très nettement de Jetsgo, société québécoise qui s'est effondrée en mars 2005 après avoir échoué à prendre sa place dans le ciel canadien.

«Notre modèle d'affaires est très différent, nous occupons un marché niche», dit M. Deluce, faisant allusion aux voyageurs d'affaires.

Air Canada et WestJet relient Toronto et Montréal en utilisant l'aéroport Pearson, nécessaire aux liaisons internationales mais beaucoup plus éloigné du centre-ville.

La division régionale d'Air Canada, Jazz, a délaissé l'île de Toronto il y a deux ans.