BCE a un nouveau prétendant officiel: la compagnie confirme qu'elle a entrepris des pourparlers avec un consortium incluant Teachers, le fonds de retraite des enseignants ontarien.

BCE a un nouveau prétendant officiel: la compagnie confirme qu'elle a entrepris des pourparlers avec un consortium incluant Teachers, le fonds de retraite des enseignants ontarien.

Teachers, qui est déjà le plus gros actionnaire de BCE, s'allie à Providence Equity Partners pour tenter de privatiser le géant canadien de la téléphonie, déjà convoité par deux autres parties.

BCE a fait cette annonce après la fermeture des marchés mardi, veille de l'assemblée annuelle de ses actionnaires.

Teachers a haussé sa participation dans BCE de 5,2 % à 6,3 %, a-t-on par ailleurs appris par le biais des autorités boursières américaines plus tôt dans la journée.

C'est Teachers qui a déclenché la mise en jeu de BCE avec des déclarations d'insatisfaction quant au rendement de la compagnie, il y a quelques semaines.

Le fonds de retraite est allé jusqu'à indiquer, dans un document officiel à la SEC, qu'il «évaluait ses alternatives» pour valoriser son placement.

Quelques jours après, BCE répliquait en annonçant des négociations avec un consortium composé de caisses de retraite et excluant Teachers.

Ce premier groupe de candidats comprend la Caisse de dépôt et placement du Québec, l'Office d'investissement du Régime de pensions du Canada (RPC) et la firme new-yorkaise Kohlberg Kravis Roberts.

Un deuxième groupe, dirigé par la firme d'investissement américaien Cerberus Capital, envisage aussi une offre. Il comprend Richard Li, fils cadet du milliardaire Li Ka Shing, ainsi que la caisse de retraite des employés d'hôpitaux de l'Ontario, surnommée HOOPP.

BCE prévoit prendre une décision quand à son avenir au cours du troisième trimestre de l'année.

Une transaction d'achat et de privatisation de BCE voisinerait les 32 milliards de dollars. Ce serait la plus grosse acquisition du genre au Canada.