La banque américaine Merrill Lynch a engrangé des profits et des revenus records en 2006, grâce à une solide activité dans toutes ses divisions, a-t-elle expliqué jeudi, des résultats qui sont supérieurs dans leur ensemble aux prévisions du marché.

La banque américaine Merrill Lynch a engrangé des profits et des revenus records en 2006, grâce à une solide activité dans toutes ses divisions, a-t-elle expliqué jeudi, des résultats qui sont supérieurs dans leur ensemble aux prévisions du marché.

En 2006, le bénéfice net est ressorti à 7,5 milliards US, en hausse de 47% sur un an. Ce résultat est même légèrement grevé par une provision exceptionnelle pour impôts, sans quoi il aurait progressé de 49 % par rapport à 2005.

Parallèlement, le chiffre d'affaires annuel affiche 34,7 milliards US, en progression de 33%, si bien que la banque a réalisé également une marge record, souligne cette dernière, de 30,1% (avant impôts).

Sur le seul 4e trimestre, le bénéfice net ressort à 2,34 milliards US, soit un bond de 68% sur un an. Par action et hors exceptionnels, il revient à 2,41 $ US. Le chiffre d'affaires est en hausse de 27% à 8,6 milliards US.

Les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice par action de 1,92 $ US au 4e trimestre pour un chiffre d'affaires de 7,7 milliards US. Pour 2006, les estimations faisaient état de respectivement 5,94 $ US par action - 7,68 $ US réalisés par la banque - et 31,9 milliards US.

Dans le détail de l'exercice 2006, la banque a intégré la société BlackRock dans son activité de gestion d'investissements (Merrill Lynch Investment Managers), au 3e trimestre, ce qui a augmenté les revenus mais également les dépenses hors intérêts du groupe de 2 milliards US sur l'année, est-il précisé.

Au cours du 4e trimestre, Merrill Lynch a modifié l'organisation de ses pôles d'activités afin de prendre en compte l'acquisition de BlackRock, ce qui rend difficile une comparaison avec 2005.

Une nouvelle division a été créée, qui regroupe différents produits d'investissement, Global Wealth Management (courtage, conseil, assurance, retraite). Cette entité réunit deux anciennes divisions, celle de services aux clients privés (particuliers, petites entreprises) et de banque d'investissement (courtage sur les marchés financiers).

Cette nouvelle entité a dégagé en 2006 un chiffre d'affaires de 12,1 milliards US, en hausse de 12% en donnée pro forma.

À noter également une hausse de 14% des revenus annuels des commissions (5,9 milliards US), de 8% des tarifs des services du groupes (6,5 milliards US), et un quasi doublement des revenus liés aux principales transactions (7 milliards US).