Les marchés boursiers étaient à la baisse, lundi, après les mauvais résultats financiers de la plus importante entreprise bancaire aux États-Unis et un nouveau sommet atteint par le prix du pétrole.

Les marchés boursiers étaient à la baisse, lundi, après les mauvais résultats financiers de la plus importante entreprise bancaire aux États-Unis et un nouveau sommet atteint par le prix du pétrole.

L'indice S&P/TSX de la Bourse de Toronto a chuté de 64 points à 14 231,28. La dégringolade s'est reflétée dans tous les secteurs de l'indice. La Bourse de croissance TSX a gagné 52 points à 3014,41.

Le dollar canadien a perdu 0,34 ¢ pour clôturer à 102,42 ¢ US à la veille de la décision de la Banque du Canada concernant le taux directeur, qui devrait demeurer stable.

À New York, l'indice Dow Jones des 30 valeurs industrielles a dégringolé de 108 points à 13 984,80. Le Nasdaq a cédé 25 points à 2780,05 tandis que le S&P 500 reculait de 13 points à 1548,71.

Le recul des marchés boursiers n'étonne pas outre mesure les observateurs qui font remarquer que les cours avaient presque atteint les sommets enregistrés avant la crise du marché hypothécaire à risque.

«Tous étaient très affolés il y a un mois et demi», a mentionné Kate Warne, de la firme Edward Jones de St-Louis. «Au cours du dernier mois, tout le monde s'est dit que les choses semblaient mieux aller que prévu. On assiste donc aujourd'hui à un retour du balancier. Je veux dire que les marchés oscillent entre des grandes inquiétudes et un optimisme excessif.»

Les investisseurs avaient deux bonnes raisons d'être déprimés. L'action de Citigroup a perdu 3,4% à 46,24 $ après que l'institution ait annoncé une baisse de 57% de son bénéfice au dernier trimestre. De plus, le prix du baril de pétrole brut a atteint un nouveau sommet au New York Mercantile Exchange, gagnant 2,44 $ à 86,13 $.

Cette nouvelle flambée des prix est attribuable aux inquiétudes liées aux approvisionnements avant l'arrivée de l'hiver et une possible action militaire unilatérale de la Turquie contre les rebelles kurdes dans le nord de l'Irak.

Le secteur financier de la Bourse de Toronto a reculé de près de 1%, les investisseurs s'inquiétant que les résultats des autres banques ressemblent à ceux de Citigroup, ce qui ne sera pas nécessairement le cas, selon Mme Warne.

«Tous s'attendent à une croissance des bénéfices de moins de 5%, mais on verra probablement aussi des résultats de 5 ou 6% pour certaines sociétés. Peu d'entreprises ont annoncé qu'elles rateront leur cible; c'est habituellement un bon signe qu'elles atteindront leur objectif.»