Le président de Caravanes 55, André Bibeau, espère en arriver à une entente rapide avec de nouveaux distributeurs pour permettre la réouverture de son commerce de véhicules récréatifs d'ici la fin du mois de juin.

Le président de Caravanes 55, André Bibeau, espère en arriver à une entente rapide avec de nouveaux distributeurs pour permettre la réouverture de son commerce de véhicules récréatifs d'ici la fin du mois de juin.

«Des négociations sont en cours avec d'autres fabricants de véhicules récréatifs», a annoncé vendredi à La Tribune le propriétaire de l'entreprise qui a été contraint de fermer ses portes il y a deux semaines, afin d'éviter la faillite. Le ton était franchement optimiste.

L'homme d'affaires a suffisamment confiance en ses chances de faire un retour en force pour avoir demandé à certains de ses employés de ne pas se presser pour trouver un autre emploi.

«La réouverture me tient énormément à coeur. Je ne suis pas encore mort!» lance-t-il, optant pour un langage coloré.

Toutefois, M. Bibeau estime que le temps est compté. «Je ne suis pas encore en faillite, mais je ne pourrai pas supporter très longtemps des infrastructures qui ne rapportent pas. Si je ne trouve pas de nouveaux distributeurs assez rapidement, la faillite pourrait arriver.»

S'il veut reprendre les affaires, ce devra être impérativement avant la fin du mois de juin, afin de profiter des ventes importantes de la saison estivale. Le propriétaire s'est dressé un plan d'attaque dans lequel il reste une semaine pour signer les ententes avec de nouveaux distributeurs.

La semaine suivante sera ensuite consacrée à faire entrer de nouveaux véhicules récréatifs dans la cour. Au maximum, la réouverture pourrait être complète vers la fin juin.

«Je souhaite vraiment un dénouement heureux», conclut M. Bibeau.