Appliquant ses nouvelles règles qui accélèrent la déréglementation des tarifs en téléphonie locale, le CRTC donne le champ libre à Telus et à Bell Aliant dans certaines régions de l'Alberta et des Maritimes.

Appliquant ses nouvelles règles qui accélèrent la déréglementation des tarifs en téléphonie locale, le CRTC donne le champ libre à Telus et à Bell Aliant dans certaines régions de l'Alberta et des Maritimes.

L'organisme annonce que ces compagnies n'auront plus besoin d'obtenir son approbation pour fixer les tarifs téléphoniques locaux ou pour lancer des nouveaux services et des services à forfait à Fort McMurray, en Alberta, ainsi que dans certaines régions du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle Ecosse et de l'Ile-du-Prince-Edouard.

Le Conseil a précisé que certaines des zones ciblées dans les Maritimes se situent à Fredericton, Charlottetown et Halifax.

«Les clients des marchés déréglementés bénéficieront d'une concurrence accrue entre les fournisseurs de services téléphoniques locaux, comme c'est déjà le cas lorsqu'ils choisissent parmi les services interurbains, sans fil et Internet qui se font concurrence», a affirmé dans un communiqué Konrad von Finckenstein, président du CRTC.

Le CRTC a reçu d'autres demandes pour déréglementer des services téléphoniques locaux, représentant plus de 60 % des lignes téléphoniques de résidence au Canada.

L'organisme de réglementation a indiqué mercredi qu'il examine présentement le reste des demandes et que d'autres marchés pourraient bientôt être déréglementés s'il juge qu'ils répondent aux critères établis.

En avril, le ministre fédéral de l'Industrie, Maxime Bernier, a cassé une décision rendue en 2006 par le CRTC dans le but de forcer une déréglementation accélérée de la téléphonie locale au Canada. La décision a été saluée par les anciens monopoles Bell et Telus, qui remportaient ainsi une bataille.

Selon les règles dictées par le CRTC en 2006, les anciens monopoles devaient avoir perdu 25 % de leurs parts de marché dans une zone géographique précise avant de pouvoir se soustraire à la réglementation.

Selon les nouveaux critères mis de l'avant par le ministre, un marché peut être déréglementé dès qu'on y trouve un ancien monopole, un câblodistributeur et un fournisseur de sans-fil capables de se faire concurrence en téléphonie.