Ce ne sont pas des onguents qui sont vendus dans les petits pots de Mélinda Wilson, artisane des produits Les plaisirs d'Olivia.

Ce ne sont pas des onguents qui sont vendus dans les petits pots de Mélinda Wilson, artisane des produits Les plaisirs d'Olivia.

Ses jolis petits pots renferment des crèmes naturelles, faites à partir de macérations de plantes de ses jardins et d'huiles essentielles rigoureusement sélectionnées.

L'entreprise est née un peu par hasard, à la suite d'un succès qui n'était pas escompté. L'histoire commence alors que la citadine nouvellement installée sur une grande terre de Racine se sent l'envie de découvrir le vaste univers des plantes.

«Les enfants, ça s'assoit au milieu des champs pour manger des trèfles. J'ai la passion d'un enfant pour les fleurs, pour moi, c'est magique de les voir sortir de terre». Mais sa passion la mène beaucoup plus loin que la plupart des jardiniers en herbe: elle étudie les propriétés médicinales des plantes, et se lance dans l'herboristerie.

En parallèle à sa gamme de produits d'herboristerie, Mme Wilson propose une ligne de produits de soins pour le corps, qu'elle appelle Les petits Plaisirs. Essentiellement des produits pour le bain ou de l'huile à massage. «C'est vite devenu mon principal vendeur!»

C'est en 2000 qu'elle se lance la gamme des produits naturels de soins pour la peau Les Plaisirs d'Olivia. «Je trouvais que les produits sur le marché étaient très chers. Et puis il y a tellement de produits chimiques là-dedans! Il ne faut pas penser que parce que ça sent bon, et que c'est marqué contient des huiles essentielles que c'est un bon produit. Il y a souvent des fragrances ajoutées aux crèmes».

Elle ne repousse pas du revers de la main ce qui se fait ailleurs. «Les marques européennes offrent souvent de bons produits. La cosmétologie française entre autres est très avancée. Mais souvent, on paie pour le packaging, le marketing, le nom. C'est tout le glamour autour de ces produits que l'on paie», indique-t-elle, soulignant au passage qu'aucune crème n'a le pouvoir d'enlever les rides par exemple.

Mélinda Wilson se fixe pour objectif de fabriquer des produits de qualité, efficaces, à un prix abordables. Rien n'est usiné, mais elle travaille tout de même avec un cosmétologue, qui s'assure de l'innocuité de ses produits artisanaux.

Afin de mieux partager sa passion pour les fleurs, Mélinda a écrit un livre paru en avril dernier aux éditions Fides. Tiré à 3000 exemplaires, Les fleurs comestibles du jardin à la table a été réédité en mars dernier, à 5000 copies cette fois. La nouvelle édition a été enrichie de cinq nouvelles fleurs, d'une liste des recettes et l'index a été complètement revu.

Le livre a d'ailleurs été utilisé par une étudiante en pâtisserie de l'Institut du Tourisme et d'Hôtellerie du Québec pour participer au concours du livre mangeable. Inspiré de la couverture du livre de Mélinda Wilson, le gâteau qu'elle a préparé a remporté le premier prix.