Le chef de la direction de la Bourse de Montréal (T.MXX) a affirmé mercredi qu'il prévoyait que l'entente de non-concurrence sur les échanges de produits dérivés, conclue avec le Groupe TSX (T.X), soit respectée jusqu'à son échéance prévue en 2009.

Le chef de la direction de la Bourse de Montréal [[|ticker sym='T.MXX'|]] a affirmé mercredi qu'il prévoyait que l'entente de non-concurrence sur les échanges de produits dérivés, conclue avec le Groupe TSX [[|ticker sym='T.X'|]], soit respectée jusqu'à son échéance prévue en 2009.

Luc Bertrand a aussi indiqué qu'il ne croyait pas possible qu'il y ait deux bourses des produits dérivés au Canada, bien qu'il soit au courant des intentions du TSX quant à ce secteur d'activité.

M. Bertrand a fait ces déclarations alors qu'il commentait les résultats trimestriels de la société.

Mardi, la Bourse de Montréal a déclaré que son bénéfice a progressé de 13% au premier trimestre de 2007, pour atteindre 5,6 M$, tandis que ses revenus ont augmenté de 15%, à 21,9 M$.

L'institution, spécialiste du marché des instruments dérivés, a affirmé que la croissance de ses revenus s'expliquait par l'augmentation de son volume de négociation, qui s'est accru de 26% pour la période.

La Bourse de Montréal a divulgué mardi ses premiers résultats trimestriels depuis l'inscription de son titre à la Bourse de Toronto, en mars dernier.

Le Groupe TSX, qui exploite la Bourse de Toronto, a déjà manifesté son intérêt pour le marché des produits dérivés, dont la place boursière montréalaise détient l'exclusivité jusqu'en 2009.