Onex (T.OCX) a deux milliards de dollars dans ses coffres et est prête à les investir à son propre compte ou par le biais des fonds de souscriptions privés qu'elle gère, et les occasions sont simplement stupéfiantes, a estimé mercredi son fondateur et chef de la direction, Gerald Schwartz.

Onex [[|ticker sym='T.OCX'|]] a deux milliards de dollars dans ses coffres et est prête à les investir à son propre compte ou par le biais des fonds de souscriptions privés qu'elle gère, et les occasions sont simplement stupéfiantes, a estimé mercredi son fondateur et chef de la direction, Gerald Schwartz.

Onex procède à l'expansion des fonds spécialisés qu'elle a mis sur pied pour gérer l'argent des fonds de retraite et d'autres investisseurs de l'extérieur, tandis qu'une plus petite portion de ses activités proviendra de ses propres ententes dans le secteur corporatif des achats par emprunts, a précisé M. Schwartz et d'autres dirigeants de la société lors d'une présentation aux investisseurs.

Les difficultés actuelles des marchés mondiaux du crédit et les attentes d'une croissance économique moins robuste jouent en faveur de la société d'investissements de Toronto, ont précisé les dirigeants d'Onex.

Onex évite les acquisitions trop coûteuses ou celles qui demandent d'engager une lourde dette, et en ce sens elle a été particulièrement prudente ces dernières années, a estimé le directeur général, Andrew Sheiner.

Selon lui, le marché des acquisitions par emprunt n'est pas intéressant en ce moment, et il le restera pour encore quelques mois, tant que les banques, les fonds spéculatifs et d'autres organismes tenteront d'amoindrir leurs pertes après des années de prêts à risque et d'emprunt qui ont gonflé la valeur des actifs.

La priorité d'Onex reste d'investir son propre argent, même si, au cours des quatre dernières années, la société a assidûment développé ses activités de gestion de sources externes de capitaux.

Mercredi à Toronto, le titre d'Onex a clôturé à 35,99 $, en hausse de 28 cents.