À l'appel du syndicat United Auto Workers (UAW), les 73 000 travailleurs de General Motors (GM) se sont mis en grève lundi matin à 11 heures, faute d'accord dans les négociations en cours.

À l'appel du syndicat United Auto Workers (UAW), les 73 000 travailleurs de General Motors [[|ticker sym='GM'|]] se sont mis en grève lundi matin à 11 heures, faute d'accord dans les négociations en cours.

United Auto Workers (UAW), le syndicat des travailleurs de General Motors , avait menacé de lancer une grève si le manufacturier ne revoyait pas sa position dans les discussions de branche.

Le syndicat reproche au constructeur de ne pas apporter de garanties suffisantes sur la sécurité de l'emploi et sur d'autres points en négociation.

GM et UAW sont engagés dans des discussions de branche. Le constructeur automobile tente notamment de diminuer le coût de la couverture maladie de ses employés et de ses retraités.

GM a souligné que les négociations étaient toujours en cours, mais que des désaccords persistaient sur des points techniques.

Ce durcissement du syndicat intervient alors que les deux parties semblaient avoir rapproché leurs positions au cours de la fin de semaine.

L'accord vise notamment à transférer les engagements de retraite des 460 000 retraités de GM et de leurs conjoints à un fonds indépendant, permettant de sortir quelque 50 G$ de provisions du bilan de GM.

Les négociateurs des deux parties avaient continué à négocier après la date butoir du 14 septembre qu'ils s'étaient fixée. Depuis, l'accord d'entreprise était renouvelé toutes les heures.

«Nous sommes choqués et déçus que General Motors ait échoué à reconnaître et à apprécier la contribution de nos membres au cours des quatre dernières années», a expliqué le président de UAW, Ron Gettelfinger.