L'Espagne a été le troisième pays le plus actif au monde en termes de fusions-acquisitions en 2006, derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni, selon une étude publiée par le cabinet financier Atlas Capital.

L'Espagne a été le troisième pays le plus actif au monde en termes de fusions-acquisitions en 2006, derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni, selon une étude publiée par le cabinet financier Atlas Capital.

Au cours de l'année, 1.050 opérations ont été réalisées, en progression de 45% par rapport aux 722 enregistrées en 2005, pour un montant de 190 milliards d'euros, soit une progression de 70%, selon ce cabinet financier espagnol.

L'augmentation "est particulièrement notable pour les transactions de plus de 300 millions d'euros, dont le volume a augmenté de 73% à 171 milliards d'euros et dont le nombre a plus que doublé", selon Atlas Capital.

Cette hausse "s'inscrit dans la tendance générale sur tous les marchés ces dernières années, dans lequel se distinguent les entreprises espagnoles. L'Espagne se retrouve au troisième rang mondial, derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni", a déclaré Pablo Cervera, directeur général de Atlas Capital.

Le turbulent secteur énergétique espagnol a largement contribué à ce classement, avec les opérations sur Endesa et celles d'Iberdrola su Scottish Power.

Le secteur a enregistré "plusieurs des opérations les plus importantes de l'année". Avec plus de 82 milliards d'euros, le secteur "accapare presque la moitié du marché", selon Atlas Capital.

Derrière arrive le secteur immobilier avec plus de 30 milliards d'euros d'opérations.

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