Dans le cadre d'un échange de services avec Norbourg, un des propriétaires de Triglobal, Mario Bright, a aidé l'entreprise de Vincent Lacroix à monter ses propres structures offshore aux Bahamas, en 2001.

Dans le cadre d'un échange de services avec Norbourg, un des propriétaires de Triglobal, Mario Bright, a aidé l'entreprise de Vincent Lacroix à monter ses propres structures offshore aux Bahamas, en 2001.

Norbourg a reçu de Triglobal un fonds commun clé-en-main, prêt à démarrer et disposant de toutes les accréditations de la Commission des valeurs mobilières des Bahamas. Le fonds cédé à Norbourg, Norvest, était le jumeau d'Ivest. Norvest n'a jamais été activé. Ivest a été offert par Triglobal au Québec dès 2002.

Les prospectus de Norvest et d'Ivest, que La Presse a obtenus, sont des copies presque conformes et ont tous deux été rédigés par l'avocat montréalais Robert Hindle.

Mario Bright a même occupé simultanément un emploi chez Norbourg en 2001 et 2002.

Ces informations sont contenues dans les témoignages sous serment du patron de Norbourg, Vincent Lacroix, et de son bras droit Éric Asselin.

«Les gens de Triglobal, quand ils disaient: Nous autres, on part notre fonds qui s'appelle Ivest puis Lacroix, lui, il part son fonds qui s'appelle Norvest. Ça fait que, là, moi, je savais que les gens de Triglobal, bien c'est des gens de Triglobal», a déclaré Éric Asselin lors des audiences sur la faillite de Norbourg en février 2006.

M. Asselin a quant à lui travaillé comme consultant pour Triglobal, afin de l'aider à obtenir de l'Autorité des marchés financiers (AMF) un permis de courtier de plein exercice. Mais l'AMF a multiplié les questions et vérifications. Triglobal a laissé tomber le projet.

En fin de compte, M. Lacroix n'a jamais capitalisé Norvest et Norbourg a laissé tomber l'idée d'une expansion offshore.

GESTION DE CAPITAL TRIGLOBAL

La Presse publiait le 18 mai dernier, dans son cahier La Presse Affaires, un texte intitulé Des millions en eau trouble, référant au fonds Ivest qui est un fonds de couverture des Bahamas.

La Presse sous-titrait ce texte en ces termes Un fonds distribué par la montréalaise Triglobal.

Des faits additionnels portés à la connaissance de La Presse Affaires par les représentants de la société Gestion de capital Triglobal inc. (« Triglobal ») nous invitent à préciser que Triglobal, via ses représentants, a pu évoquer ou discuter avec ses clients le fonds Ivest , mais sans toutefois le vendre, ni le distribuer, ni l'offrir.

Dans un texte sous-jacent intitulé De Norbourg à Triglobal, mention était faite que Triglobal avait livré un fonds commun clé-en-main à Norbourg, soit le fonds Norvest. À la lumière des renseignements additionnels portés à la connaissance de La Presse Affaires, nous sommes amenés à clarifier que l'on ne peut associer Triglobal ou sa direction à la livraison à Norbourg du fonds Norvest.

Dans ce même texte, l'on évoquait que les services de M. Éric Asselin avaient été retenus par Triglobal. Il convient de préciser que les services de M. Asselin n'ont pas été retenus par Triglobal.

Nos excuses

La direction