Newfoundland and Labrador Hydro a fait une demande pour transmettre son électricité par l'intermédiaire du réseau du Nouveau-Brunswick, de façon à se prémunir contre un éventuel refus d'Hydro-Québec relativement au transport de la production à venir de son projet de la Basse-Churchill.

Newfoundland and Labrador Hydro a fait une demande pour transmettre son électricité par l'intermédiaire du réseau du Nouveau-Brunswick, de façon à se prémunir contre un éventuel refus d'Hydro-Québec relativement au transport de la production à venir de son projet de la Basse-Churchill.

Le premier ministre de la province, Danny Williams, a affirmé que cette demande d'autorisation était nécessaire afin d'assurer que la production électrique de Terre-Neuve puisse être transmise par des lignes sous-marines, jusqu'au Nouveau-Brunswick, s'il est impossible d'obtenir l'accès au réseau québécois.

En janvier 2006, Terre-Neuve-et-Labrador a fait une demande à Hydro-Québec pour utiliser son réseau de transport.

Une décision finale sur la faisabilité du projet de la Basse-Churchill, dont le coût estimé est de 6 à 9 milliards $, sera rendue d'ici 2009. Si le projet est approuvé, le complexe serait inauguré au plus tôt en 2015.

L'automne dernier, M. Williams avait déclaré qu'il était dans l'intérêt du Canada de soutenir davantage les projets hydroélectriques du Labrador que ceux du Québec, en raison de l'instabilité du climat politique québécois.

Le ministre des Ressources naturelles, Pierre Corbeil, avait alors jugé que les allégations de M. Williams étaient inappropriées et irrespectueuses à l'égard des citoyens du Québec.

Le premier ministre terre-neuvien a déjà accusé le Québec de tenter de restreindre, à son profit, l'accès à d'importants marchés tels ceux de l'Ontario, en moussant ses projets de la Côte-Nord, au détriment de celui de la Basse-Churchill dans sa province.