Pour une deuxième année consécutive, la SGF déclare des profits.

Pour une deuxième année consécutive, la SGF déclare des profits.

Ils se sont élevés en 2006 à 75 M$, comparativement à 70 M$ l'année précédente, ce qui représente un rendement de 4,1%.

«En 2005, nous avions entièrement restructuré la SGF pour la rendre plus performante. En 2006, nous avons relancé les activités d'investissement et rempli notre pipeline de projets», a expliqué le président de la société, Pierre Shedleur.

«La SGF est redevenue un acteur important du développement économique durable du Québec», a-t-il ajouté.

Les investissements ont en effet été beaucoup plus substantiels, en se chiffrant l'année dernière à 233 M$ par rapport à 78 M$ en 2005.

Ils ont été faits en fonction des trois orientations stratégiques du plan d'affaires, soit la réalisation de projets structurants avec des partenaires hors Québec, la consolidation et l'expansion d'entreprises québécoises de secteurs spécifiques et l'accélération de la croissance des entreprises performantes pour leur permettre de se déployer sur de nouveaux marchés.

Remarquons notamment, en lien avec la première orientation, la participation de la SGF, à hauteur de 18 M$, à un projet cinématographique de 270 M$ pour la réalisation de 15 longs métrages produits par l'Américain Joel Silver (The Matrix, Die Hard, Lethal Weapon...).

Six de ces films seront tournés au Québec.

Ce projet représente pour le Québec un investissement total de 170 M$ et devrait résulter en la création de 1500 emplois.

La SGF a également acquis l'année dernière une participation de 100 M$ au capital-actions de Cascades, qui l'a aidée à acheter Norampac.

Il s'agissait de contribuer à sa croissance dans un marché-niche en expansion.

La SGF a aussi porté à 30% sa participation au capital-actions de l'entreprise québécoise Fruits et Passions, de façon à lui permettre de se déployer plus avant en Asie, en Europe et aux États-Unis.

En 2007, la société s'est fixé l'objectif d'investir 250 M$ dans l'économie québécoise, tout en conservant sa rentabilité.

«Tous les ingrédients sont présents pour poursuivre notre mission au cours des années à venir», a conclu M. Shedleur.

Les années 2005 et 2006 font suite à des moments difficiles pour la SGF, qui s'était compromise dans le désastreux projet de la Gaspésia, ce qui avait donné lieu à une vaste remise en question de son rôle.