Génome Québec obtient un financement de 57 millions de la part du gouvernement du Québec.

Une enveloppe de 57 millions, qui sera versée progressivement sur trois ans, soutiendra les plateformes technologiques de Génome Québec, sa recherche et ses fonctions administratives.

De plus, 6,62 millions supplémentaires financeront l’aménagement des nouveaux locaux du laboratoire du Centre d’expertise et de services (CES) de Génome Québec, situé à l’hôpital Sainte-Justine.

« Génome Québec permet la réalisation de projets innovants dans le secteur des sciences de la vie, où l’on doit être plus performants », a déclaré Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie par voie de communiqué.

Le CES de Génome Québec est le plus grand fournisseur intégré de services de séquençage, de génotypage et de biopuces au Canada.

Partenaires industriels et universitaires

Génome Québec est essentiellement un organisme de recherche, mais ses secteurs d’intérêt – santé, environnement, foresterie, agriculture, pêches et bio-informatique – font que le résultat de ses collaborations a des retombées socioéconomiques. L’organisme a des alliances stratégiques avec des partenaires universitaires et industriels.

« La recherche et l’innovation sont au cœur des priorités de notre Plan santé et nous permettent de mieux travailler sur la prévention », a déclaré par voie de communiqué Christian Dubé, ministre de la Santé.

Durant la pandémie de COVID-19, Génome Québec avait mis ses plateformes technologiques au service du Laboratoire de santé publique du Québec dans la surveillance des variants.

« La génomique, combinée au développement technologique, au traitement des données massives et à l’intelligence artificielle, ouvre la voie à une nouvelle ère de l’innovation », a souligné Josette-Rénée Landry, PDG de Génome Québec, en entrevue à La Presse Canadienne.

En étudiant la séquence des gènes, Génome Québec permet par exemple aux chercheurs de dépister et comprendre davantage le comportement de certaines maladies.

« Ça nous permet de décoder, par exemple, le cancer d’un individu, de pouvoir identifier de quelle maladie une personne souffre. On pense au cancer comme étant une maladie, mais des milliers de différents types de cancers existent », a expliqué la présidente-directrice générale de Génome Québec, Josette-Renée Landry, en vulgarisant l’une des nombreuses applications médicales du séquençage des gènes.

Mme Landry a ajouté que « pouvoir cerner la mutation dans un cancer peut permettre d’identifier le bon diagnostic, le bon traitement et s’assurer que cette personne va avoir le meilleur suivi possible ».

Avec La Presse Canadienne