(Toronto) Le patron du plus grand gestionnaire de fonds de pension au Canada affirme que l’institution a été bâtie pour relever les défis actuels de ralentissement de la croissance économique, de forte inflation et d’affaiblissement des marchés boursiers.

Bien que le tableau puisse être sombre, John Graham, président et chef de la direction d’Investissements RPC, a affirmé jeudi au Canadian Club de Toronto que son organisation avait été conçue pour créer de la valeur à très long terme et pour être résiliente face à « l’évolution du marché et les conditions économiques. »

La simple exposition du capital aux marchés a été une « stratégie gagnante » au cours de la dernière décennie, dans un contexte d’augmentation des valorisations.

Mais les tensions géopolitiques croissantes, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement, les confinements et l’affaiblissement des marchés publics en font désormais un environnement de plus en plus difficile à naviguer pour les investisseurs.

M. Graham affirme que la clé est la gestion active et la diversification, qui permettent d’atténuer les risques et d’offrir un portefeuille plus résilient à ses 21 millions de cotisants et de bénéficiaires.

Investissements RPC investit ainsi dans un large éventail de classes d’actifs et de sociétés axées sur la croissance, qui se comportent différemment tout au long du cycle économique.

« Il est difficile d’obtenir cet avantage si vous êtes principalement un investisseur purement passif », a-t-il affirmé dans son discours.

La caisse de retraite a enregistré un rendement de 6,8 % l’an dernier, avec des actifs atteignant 539 milliards, mais son rendement sur 10 ans s’établit à 10,8 %.