(Montréal) Des entrepreneurs en construction croient toujours possible de s’entendre avec l’Alliance syndicale d’ici le 21 mai — date à laquelle les syndiqués pourront exercer des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève.

Les discussions se poursuivent cette semaine avec les conciliateurs. Les parties ne sont pas si éloignées que ça, mais il faut discuter des « irritants patronaux », a plaidé en entrevue mercredi Guillaume Houle, porte-parole de l’Association de la construction du Québec.

Les parties ne semblent effectivement pas si éloignées que ça sur le plan salarial. Mais la question de l’utilisation des technologies au chantier, entre autres sujets d’intérêt patronal, les divise.

Les associations patronales disent vouloir « moderniser » les conventions collectives pour 2021-2025.

De son côté, l’Alliance syndicale affirme que les conditions de travail doivent être améliorées si l’on veut attirer et retenir la main-d’œuvre, alors que la demande est forte.

L’Alliance, qui regroupe les cinq organisations syndicales de la construction, tient aussi à ce que les travailleurs dans les régions puissent travailler aux chantiers qui sont lancés dans leur région respective.