(Paris) « Nous avons besoin de plus de nucléaire » : 12 syndicats de plusieurs pays expliquent vendredi dans une tribune que cette énergie est « propre, fiable et abordable » et qu’elle préserve l’emploi alors que la crise climatique est actuellement au cœur de la COP26 à Glasgow.

« Notre monde a besoin d’une énergie beaucoup plus propre, fiable et abordable, et nos membres ont besoin d’emplois sûrs et de qualité. Le nucléaire offre les deux, et c’est pourquoi nous avons besoin de plus de nucléaire », écrivent les douze signataires.

« La sortie du nucléaire ne fonctionne pas »

Les organisations représentées dans la lettre ouverte publiée à Glasgow comprennent le Conseil canadien des travailleurs du nucléaire, la Fraternité internationale des ouvriers en électricité (IBEW, en anglais, présente au Canada et aux États-Unis), GMB, Prospect et Unite the Union (Royaume-Uni), CFE-CGC Énergies et CFE-CGC Métallurgie (France), Fédération Énergie (Belgique), Odborovy svaz ECHO (République tchèque), EVDNZ (Hongrie), SCNE (Roumanie) et ZOES (Slovaquie).

« La sortie du nucléaire ne fonctionne pas », est-il encore écrit dans la tribune. « Cela augmente les émissions et coûte des emplois ».

Le nucléaire a déjà permis d’économiser 70 milliards de tonnes d’émissions de CO2 dans le monde et fournit une énergie propre à des centaines de millions de personnes. Surtout, c’est notre seule source d’électricité propre qui est disponible 24 h sur 24 et 7 j sur 7, quelle que soit la météo.

Extrait de la lettre ouverte publiée par les 12 syndicats.

« Sans nouvel investissement, plus de 100 gigawatts de capacité nucléaire, qui permettent d’alimenter 200 millions de foyers, seront perdus d’ici 2040. Cela nous coûterait probablement un demi-million d’emplois et représenterait la plus grande perte d’énergie propre de l’histoire du monde », expliquent-ils encore.

« La COP26 est une chance pour les décideurs politiques de choisir une énergie sans émissions, de bonnes opportunités professionnelles et une prospérité durable. Cela revient à choisir le nucléaire dans le cadre d’un système énergétique équilibré », estiment-ils.