(Montréal) La cadence des ventes de logements à Montréal a chuté de 24 % en octobre par rapport à leur niveau record du même mois l’an dernier, tandis que les prix ont grimpé en flèche.

Selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec, les ventes à Montréal se sont dénombrées à 4320 en octobre, contre 5684 un an plus tôt.

Cette baisse de l’activité était toujours attribuable à un « fort déficit » du nombre de propriétés inscrites à la vente sur le marché, a souligné l’APCIQ.

Les ventes sur l’île de Montréal ont reculé de 19 % par rapport à l’an dernier, alors que 1690 transactions ont été conclues en septembre. Les ventes de maisons unifamiliales ont reculé pour un cinquième mois consécutif, enregistrant en septembre une diminution de 26 %.

Tous les secteurs périphériques ont aussi vu leurs ventes fléchir. Elles ont cédé 33 % à Vaudreuil-Soulanges, 28 % à Laval, 27 % sur la Rive-Nord et à Saint-Jean-sur-Richelieu et 25 % sur la Rive-Sud, a précisé l’APCIQ.

Dans l’ensemble de la région, les ventes de tous les types de propriétés ont diminué. Les transactions visant des maisons unifamiliales ont reculé de 28 %, celles pour des plex ont diminué de 20 % et celles pour des copropriétés ont baissé de 19 %.

Le prix médian des maisons unifamiliales est passé à 515 000 $, contre 430 250 $ il y a un an, tandis que celui des copropriétés est passé de 322 500 $ à 379 900 $.

Le prix médian des plex a pour sa part avancé à 707 250 $, contre 629 000 $ l’an dernier.

Les nouvelles inscriptions pour le mois ont reculé à 5515, contre 7110 au même mois l’année dernière. Le nombre d’inscriptions actives a pour sa part reculé de 20 % par rapport à octobre 2020, passant de 14 074 à 11 195.

« Il ne faut pas s’y tromper, les acheteurs sont encore en grand nombre sur le marché et la surchauffe se poursuit ; on observe une pression haussière renouvelée sur les prix, généralisée à toutes les catégories de propriétés, la Rive-Nord en tête » a affiché dans un communiqué le directeur du service de l’analyse du marché de l’APCIQ, Charles Brant.

L’association a précisé qu’une proportion importante des ventes se concluaient toujours à un montant supérieur au prix demandé.