(Ottawa) Les ventes des fabricants canadiens ont diminué de 1,5 % en juillet pour totaliser 59,6 milliards, après avoir grimpé de 3,6 % en juin, a indiqué mardi Statistique Canada.

Les ventes du mois de juillet ont diminué dans 12 des 21 industries, a précisé l’agence fédérale, et les ventes en dollars constants ont retraité de 1,7 % en juillet, ce qui témoigne d’une baisse du volume de biens vendus.

L’économiste Omar Abdelrahman a souligné que les données venaient s’ajouter à une série d’autres indicateurs récents qui laissaient entrevoir une période de faiblesse pour l’économie canadienne pendant l’été.

« C’est un pas en avant, deux pas en arrière pour les ventes manufacturières du Canada », a écrit M. Abdelrahman dans un rapport.

« Au moment où les ventes de véhicules automobiles commençaient à donner des signes de vie, d’autres industries viennent prendre une bouchée dans la croissance. »

Les ventes des produits en bois ont reculé de 21,8 %, après avoir cédé 5,8 % en juin.

Les ventes des produits aérospatiaux et de leurs pièces ont diminué de 19,0 %, tandis que celles de la catégorie des activités diverses de fabrication ont reculé de 12,1 %.

Les ventes de véhicules automobiles ont grimpé de 13,5 %, tandis que celles de la première transformation des métaux ont pris 3,9 % et que celles des pièces pour véhicules automobiles ont progressé de 7,6 %.

Statistique Canada a indiqué le mois dernier que l’économie s’était contractée au taux annualisé de 1,1 % au deuxième trimestre, et a indiqué que ses données préliminaires pour le mois de juillet pointaient vers une nouvelle contraction, de 0,4 %.

Les données sur les ventes des grossistes seront dévoilées jeudi, tandis que les chiffres sur les ventes au détail seront publiés le 23 septembre. Elles seront suivies par les données sur le produit intérieur brut pour le mois de juillet, le 1er octobre.

La Banque du Canada a laissé la semaine dernière son taux d’intérêt directeur inchangé à 0,25 %, un niveau qu’elle qualifie de « valeur plancher ».

La banque centrale a indiqué qu’elle s’attendait toujours à ce que l’économie se raffermisse dans la deuxième moitié de l’année, pendant la quatrième vague de contaminations de la pandémie, et à ce que les problèmes connus par les chaînes d’approvisionnement entraînent certains pépins pour la reprise.