Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar

Le gestionnaire d’actifs Mackenzie vient de vendre pour plus de 78 millions de dollars d’actions de Stella-Jones, ce qui fait reculer sous la barre des 10 % sa participation dans le producteur montréalais de poteaux de téléphone et de traverses de chemin de fer.

Mackenzie a vendu pour plus de 66 millions de dollars d’actions en juin et un peu plus de 12 millions de dollars d’actions un peu plus tôt au printemps.

À la suite de ces transactions, Mackenzie a commencé le mois de juillet avec une participation de 9,67 % dans Stella-Jones, selon ce qu’indique un document déposé auprès des autorités boursières.

Mackenzie glisse ainsi au troisième rang des plus gros actionnaires de Stella-Jones derrière la Caisse de dépôt et placement du Québec et le gestionnaire d’actifs Mawer Investment.

Mackenzie avait aussi vendu un bloc d’actions substantiel de Stella-Jones en décembre dernier avant de bonifier sa participation dans l’entreprise en février.

L’action de Stella-Jones a perdu près de 20 % de sa valeur depuis son sommet de 54 $ atteint en avril.

* * *

La Financière Banque Nationale s’est rangée derrière Bombardier en début de semaine et recommande dorénavant d’acheter le titre. Si le bilan du constructeur de jets d’affaires inquiète moins l’analyste Cameron Doerksen, ce dernier admet que l’action a progressé plus rapidement qu’il le croyait. « Je pensais que le marché aurait exigé plus de preuves de progrès au niveau notamment des cibles de rentabilité avant de pousser le titre significativement plus haut en Bourse », dit-il.

Bien qu’il souhaiterait voir plus de progrès sur le plan de l’amélioration des marges, il convient que la société avance dans la bonne direction appuyée par des conditions de marché favorables. Il croit que le titre a un potentiel haussier non négligeable même si les résultats devaient rater la cible de bénéfice d’exploitation (BAIIA) de 1,5 milliard pour 2025.

* * *

Maintenant que le projet de transaction avec Air Canada a été abandonné et que Transat a obtenu une aide financière du gouvernement canadien, l’analyste Tim James, de la TD, croit que les investisseurs qui s’intéressent au voyagiste montréalais devraient ramener leur attention sur la rentabilité des activités à la suite de la reprise des opérations et des vols à la fin du mois.

Dans une note publiée mardi, il maintient qu’il est préférable de vendre l’action de Transat et abaisse à 3 $ sa cible sur un horizon de 12 mois. Pour justifier le cours boursier actuel (entre 5,50 $ et 6 $), il évalue que les investisseurs présument que Transat pourra générer une rentabilité record.

* * *

À une semaine de la fin du mois, le principal indice de la Bourse de Toronto est en route pour enregistrer en juillet un sixième gain mensuel d’affilée.

* * *

Les titres québécois de Dollarama, GDI et TFI ont tous touché cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à Toronto.

* * *

Le président du conseil de Neptune a acheté cette semaine pour près de 250 000 dollars d’actions du fournisseur lavallois de produits à base de cannabis. John Moretz a acheté un total de 250 000 actions au cours des séances de mardi, mercredi et jeudi. Le titre de Neptune a touché en début de semaine son plus bas niveau depuis quatre ans.