Le revêtement coloré à vaporiser pour automobile Superwrap s’étend sur… le Mexique et l’Europe. Mis au point par DVG, l’enduit de vinyle en bombe aérosol est maintenant distribué dans les 650 magasins mexicains d’AutoZone, importante chaîne américaine d’accessoires automobiles. Après une entente avec un distributeur européen, les produits de DVG commencent également à apparaître dans des magasins du Vieux Continent.

Offert en plus de 30 teintes, Superwrap peut être vaporisé sur les surfaces ou accessoires de la voiture, où il forme une pellicule lisse et lustrée. Elle peut aisément être pelée lorsque vient le temps de changer de couleur ou de retrouver la teinte originale.

Tracté par le succès de ce produit sur les marchés étrangers, où l’entreprise de Québec réalise 95 % de ses ventes, le chiffre d’affaires de DVG a bondi de 86 % depuis un an. Pratiquement conclue au printemps 2020, mais retardée d’un an en raison de la pandémie, la transaction avec la division mexicaine d’AutoZone devrait lui ouvrir en 2022 la portière du marché américain, où la chaîne détient quelque 6000 établissements.

Une bonne chimie

DVG, qui compte une dizaine d’employés, a été fondée en 2014 par Vincent Giguère et Alex Hamilton. « Il n’y avait rien de chimie dans nos backgrounds respectifs », assure M. Giguère, président de l’entreprise.

La chimie se trouvait plutôt entre les deux associés : ils avaient fondé ensemble une agence de publicité et avaient constaté la popularité croissante des films colorés pour automobiles. « On a décidé de développer une formule qui serait liquide et applicable par la vaporisation, décrit-il. C’est une technologie qu’on a développée avec des chimistes privés qu’on a engagés, l’INRS canadien et l’Université Laval. »

L’entreprise a ensuite mis au point l’enduit transparent à vaporiser LiquidShield pour protéger les surfaces de la voiture. Les préparations sont effectuées par un fabricant spécialisé montréalais, puis mises en aérosol en Ontario, avant de revenir chez DVG pour l’étiquetage. « On est une entreprise manufacturière 2.0 au sens où notre commercialisation s’est d’abord faite en ligne, constate Vincent Giguère. On est vraiment des spécialistes dans le domaine du commerce en ligne et de la stratégie digitale. On a une équipe complète de production média à l’interne. »

D’abord concentrée au Canada et aux États-Unis, la vente en ligne de Superwrap et de LiquidShield couvre maintenant une quinzaine de pays. La distribution en magasin permet à DVG de passer à la vitesse supérieure. Le contrat avec AutoZone « est un deal monstre pour nous parce qu’il n’y a pas vraiment de produits canadiens et québécois qui se sont rendus dans cette chaîne, commente Vincent Giguère. C’est vraiment la plus grosse chaîne de vente au détail de produits automobiles au monde, et on en est vraiment fiers ».

Pour DVG, l’accélération est sensible. « La bonne nouvelle, c’est que depuis qu’ils ont commencé à vendre au Mexique, nous sommes capables de voir les chiffres, et leur système est déjà en train de nous recommander plus de produits, étant donné que ça part très vite », se réjouit le vice-président Alex Hamilton.

DVG, qui vend déjà en ligne en Europe, vient en outre de conclure une entente avec un distributeur européen, qui offre ses produits dans quelques magasins au Portugal, en Italie et en Espagne. Une autre entente pour une distribution en France est imminente. Pour l’instant, « ce sont de plus petits magasins, indique Alex Hamilton. Ce n’est pas encore de grandes chaînes. C’est ce qu’on vise ».

Un coup fumant dans le cannabis québécois

PHOTO GERALD HERBERT, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Un producteur québécois de cannabis joint les serres de son plus important concurrent aux siennes pour détenir les plus grandes installations de culture intérieure de cannabis au Québec.

Un producteur québécois de cannabis joint les serres de son plus important concurrent aux siennes pour détenir les plus grandes installations de culture intérieure de cannabis au Québec. Cannara Biotech possédait déjà à Farnham des installations totalisant 1 million de pieds carrés. Elle acquiert pour environ 30 millions de dollars la nouvelle installation ultramoderne de Medican Organic, filiale de The Green Organic Dutchman Holdings, qui s’étend sur 1 033 506 pi2 à Salaberry-de-Valleyfield. Cette acquisition permet à Cannara Biotech de se glisser parmi les 10 plus importants producteurs de cannabis canadiens. L’entreprise de 130 employés prévoit doubler ses effectifs, pour atteindre une capacité de production de 125 000 kg par an.

Un prix de 1 million pour une entreprise autochtone

PHOTO TIRÉE DE L’INTERNET

L’entreprise de produits cosmétiques Cheekbone Beauty et son agence Sid Lee ont gagné le Concours pour l’inclusion, la diversité et l’équité en publicité (IDEA), organisé par l’Institut des agences de communication (ICA), en partenariat avec Bell Média.

Les cosmétiques peuvent faire face aux préjugés. L’entreprise de produits cosmétiques Cheekbone Beauty et son agence Sid Lee ont gagné le Concours pour l’inclusion, la diversité et l’équité en publicité (IDEA), organisé par l’Institut des agences de communication (ICA), en partenariat avec Bell Média. Pour sa première édition, le concours s’intéressait aux campagnes publicitaires mettant en valeur les communautés autochtones. Fondée en 2016 et détenue par des membres des Premières Nations, Cheekbone Beauty s’est donné la mission de créer des cosmétiques colorés dans une perspective durable, tout en aidant les jeunes autochtones à avoir une meilleure image d’eux-mêmes. La succursale torontoise de Sid Lee, dont le siège social est à Montréal, a conçu pour Cheekbone Beauty un programme publicitaire qui prenait le contre-pied des préjugés envers les communautés autochtones avec une « campagne de dénigrement » positive axée sur les bonnes nouvelles. Bell Média offre à Cheekbone Beauty l’équivalent de 1 million de dollars en couverture médiatique sur ses plateformes.

Accéder au plein air en ligne plutôt qu’en file

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Stratéjia a mis au point Endorphine, une plateforme de billetterie en ligne et de gestion des accès spécialement conçue pour les activités en plein air.

Stratéjia veut aider les visiteurs et gestionnaires de centres de plein air à mieux respirer. La petite firme spécialisée en solutions numériques a mis au point Endorphine, une plateforme de billetterie en ligne et de gestion des accès spécialement conçue pour les activités en plein air. L’entreprise de Québec, qui compte une cinquantaine d’employés (dont un solide noyau de maniaques de nature, soutient-elle), avait constaté l’afflux d’amateurs de randonnée, de vélo, de camping dans les centres de plein air depuis un an. Son système Endorphine veut éliminer les billets papier et les files d’attente devant les préposés et autres gardes-barrière. Avec l’application mobile, la validation du billet électronique, grâce à un code QR, s’effectue sur un lecteur libre-service. « L’application offre une approche simple et efficace afin de maximiser le plaisir sans les soucis d’achalandage et de réservation », soutient l’entreprise, qui espère que les clients vont faire la file à sa porte.

Le chiffre

3,3 %

C’est la hausse moyenne des prix que les propriétaires de PME prévoient appliquer au cours des 12 prochains mois. Elle constitue la plus importe hausse depuis 2009, selon la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), qui a mené un sondage auprès de ses membres. Les résultats sont présentés dans son nouveau rapport intitulé COVID-19 : quel impact sur la logistique des PME ?