(Copenhague) Le bijoutier danois Pandora a annoncé mardi qu’il allait renoncer aux diamants issus des mines afin de commercialiser des produits plus éthiques, un an après avoir choisi d’utiliser seulement de l’or et de l’argent recyclé d’ici 2025.

Pandora, qui est spécialisé sur les bijoux d’entrée de gamme dont il est un des principaux producteurs mondiaux, va désormais n’utiliser que des diamants de laboratoire, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Ceux-ci ont aussi l’avantage d’être moins chers, tout en ayant toutes les caractéristiques d’un diamant naturel, souligne le bijoutier.

« Les diamants sont non seulement éternels, mais ils sont pour tout le monde », a plaidé le patron du groupe, Alexander Lacik. Ce choix « est une preuve du programme ambitieux que nous menons pour être plus durables », a souligné le PDG.

La première collection de Pandora utilisant des diamants de laboratoire, présentée mardi, va d’abord être lancée au Royaume-Uni avant de l’être au niveau mondial l’an prochain.

Fondé en 1982 à Copenhague, Pandora est devenu une multinationale de plus de 27 000 employés, dont la moitié environ en Thaïlande, où ses bijoux sont produits. Le groupe vend 250 000 pièces par jour, notamment des bracelets.

Si les diamants ne sont présents que sur une petite partie des ventes de Pandora, le choix s’inscrit dans une tendance des bijoutiers visant à offrir plus de garanties aux consommateurs sur le respect des droits humains ou de l’environnement.

Les diamants de laboratoire échappent à ces critiques, mais n’ont pas que des vertus : leur processus de fabrication, qui nécessite des hautes températures, est gourmand en énergie.

Selon Pandora, sa collection a été produite avec une moyenne de 60 % d’énergies renouvelables, et ce chiffre doit atteindre 100 % l’an prochain.