Quelque 110 000 employés fédéraux, membres de l’Alliance de la fonction publique du Canada, ont entériné leur entente de principe quant au renouvellement de leur convention collective.

Ce sont quatre grands groupes qui sont concernés, soit Programmes et administration, Services techniques, Service de l’exploitation et Enseignement et bibliothéconomie, avec le Conseil du trésor fédéral. L’entente entre le Syndicat des employés de l’impôt et l’Agence de revenu du Canada a également été entérinée.

La convention collective pour les quatre groupes qui négocient avec le Conseil du trésor vaut pour 2018 à 2021. Elle prévoit des augmentations de 2,8 % en 2018, 2,2 % en 2019 et 1,35 % en 2020.

La convention collective conclue avec l’Agence du revenu du Canada est en vigueur pour 2016 à 2021. Elle prévoit des augmentations de 1,25 % en 2016, 1,25 % en 2017, 2,8 % en 2018, 2,2 % en 2019 et 1,35 % en 2020.

Les ententes prévoient également 10 jours de congé payé pour les victimes de violence familiale, des améliorations au congé parental payé, ainsi que des améliorations aux dispositions sur le retour au travail après un congé de maternité ou un congé parental.

Les ententes incluent aussi des dispositions spécifiques à chaque groupe.

L’AFPC a pour politique de ne pas dévoiler la proportion d’appui aux ententes de principe ; on ignore donc dans quel pourcentage ses membres ont voté en faveur de leur entente respective.

Les nouvelles conventions collectives devraient être paraphées au cours des prochaines semaines.

Les syndicats de Parcs Canada et de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, de leur côté, se prononcent sur leur entente respective du 5 octobre au 4 novembre, a fait savoir l’Alliance de la fonction publique du Canada.

L’AFPC, qui est affiliée à la FTQ au Québec, s’est montrée satisfaite de ces ententes. « La plus grande avancée des accords est d’assurer la stabilité du travail dans la fonction publique fédérale, à un moment où les Canadiens comptent plus que jamais sur les services gouvernementaux », a-t-elle fait savoir mardi.

Au moment où l’une des ententes avec le Conseil du trésor avait été conclue, le ministre Jean-Yves Duclos s’en était aussi réjoui, en relevant lui aussi le contexte de la pandémie et du besoin accru pour les Canadiens de pouvoir compter sur les services gouvernementaux. « Un bon nombre assurent la prestation de services critiques aux Canadiennes et Canadiens pendant la pandémie. […] Il s’agit d’un témoignage de notre engagement à conclure des ententes justes et équitables qui tiennent compte du contexte financier et économique actuel », avait-il déclaré.