Des déchets miniers abandonnés depuis plus de 40 ans. Un désert de sable de près de 4 km2 où presque rien ne survit. Des décennies après sa fermeture et malgré 37 millions accordés en 2016, l’ancienne mine de fer du lac Jeannine, près de la ville fantôme de Gagnon, attend toujours un bilan environnemental et la mise en place d’un plan de restauration. Photoreportage

  • Une évaluation prévue l’an prochain devrait enfin permettre d’obtenir un bilan environnemental et de planifier la restauration du site dans les prochaines années, affirme le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Une évaluation prévue l’an prochain devrait enfin permettre d’obtenir un bilan environnemental et de planifier la restauration du site dans les prochaines années, affirme le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles.

  • Ce qui ressemble à un désert de sable est en fait l’ancien parc à résidus de la mine de fer du lac Jeannine. La mine fermée en 1976 a laissé en héritage cette immense surface de 400 hectares. Le site est inscrit dans le passif des sites contaminés et il est sous la responsabilité de Québec.

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    Ce qui ressemble à un désert de sable est en fait l’ancien parc à résidus de la mine de fer du lac Jeannine. La mine fermée en 1976 a laissé en héritage cette immense surface de 400 hectares. Le site est inscrit dans le passif des sites contaminés et il est sous la responsabilité de Québec.

  • L’ancienne mine fait partie des 223 sites d’exploitation minière abandonnés en l’état par leurs exploitants. Québec a appris de ses erreurs et a changé les règles en 2013. Les sociétés minières doivent maintenant fournir un plan de restauration et des garanties financières pour en couvrir les frais.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    L’ancienne mine fait partie des 223 sites d’exploitation minière abandonnés en l’état par leurs exploitants. Québec a appris de ses erreurs et a changé les règles en 2013. Les sociétés minières doivent maintenant fournir un plan de restauration et des garanties financières pour en couvrir les frais.

  • ArcelorMittal, qui exploite une mine à Fermont, projette de réaliser un projet de compensation de près de 14 millions sur le site. Le projet consiste à stabiliser le parc à résidus et à procéder à des aménagements fauniques le long d’un cours d’eau né dans cet environnement post-industriel. « Même s’il ne nous appartient pas, le site du lac Jeannine a été choisi parce que de nombreux gains pouvaient y être réalisés en matière de restauration de l’habitat du poisson et de protection de l’environnement », explique Annie Paré, directrice des communications à ArcelorMittal.

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    ArcelorMittal, qui exploite une mine à Fermont, projette de réaliser un projet de compensation de près de 14 millions sur le site. Le projet consiste à stabiliser le parc à résidus et à procéder à des aménagements fauniques le long d’un cours d’eau né dans cet environnement post-industriel. « Même s’il ne nous appartient pas, le site du lac Jeannine a été choisi parce que de nombreux gains pouvaient y être réalisés en matière de restauration de l’habitat du poisson et de protection de l’environnement », explique Annie Paré, directrice des communications à ArcelorMittal.

  • Les tuyaux qui transportaient un mélange d’eau et de roches broyées issu du traitement du minerai sont toujours présents sur la montagne de résidus.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Les tuyaux qui transportaient un mélange d’eau et de roches broyées issu du traitement du minerai sont toujours présents sur la montagne de résidus.

  • Des années ont été nécessaires pour que l’eau remplisse ce qui était autrefois une mine à ciel ouvert. Plus de 1000 travailleurs travaillaient ici. Ils habitaient dans la petite ville mono-industrielle de Gagnon, à une dizaine de kilomètres de là.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Des années ont été nécessaires pour que l’eau remplisse ce qui était autrefois une mine à ciel ouvert. Plus de 1000 travailleurs travaillaient ici. Ils habitaient dans la petite ville mono-industrielle de Gagnon, à une dizaine de kilomètres de là.

  • Une ancienne structure de béton rappelle l’emplacement de l’usine de transformation du minerai en concentré de fer.

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    Une ancienne structure de béton rappelle l’emplacement de l’usine de transformation du minerai en concentré de fer.

  • L’épave d’une camionnette, trouée de projectiles d’armes à feu, donne une ambiance western à l’endroit.

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    L’épave d’une camionnette, trouée de projectiles d’armes à feu, donne une ambiance western à l’endroit.

  • Des montagnes de roches stériles, composées de pierres broyées, déforment le paysage entourant ce qui était le lac Jeannine.

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    Des montagnes de roches stériles, composées de pierres broyées, déforment le paysage entourant ce qui était le lac Jeannine.

  • Les dunes de résidus sont maintenant populaires auprès des amateurs de véhicules hors route. L’accès au site n’est pas sécurisé.

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    Les dunes de résidus sont maintenant populaires auprès des amateurs de véhicules hors route. L’accès au site n’est pas sécurisé.

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